dimanche 24 avril 2016

Occupation aujourd'hui du théatre de l'ODÉON à PARIS

Après l'occupation de théâtre à Toulouse (TNT), Bordeaux(TnBA), Caen (CDN), c'est au tour du théâtre de l'Odéon à Paris d'être occupé depuis 18h30 ce dimanche. Deux banderoles ont été déployées sur la façade : "De l'argent il y en a, construisons de nouveaux droits" ;  " Pas de droit du travail sans droit au chômage". 

Contacts presse :  
06 3394 3296
06 6045 1076
06 1378 0166

Nous, chômeurs, étudiant.e.s, précaires, salariés en poste ou en formation et intermittent.e.s de la culture et d'ailleurs, avec ou sans papiers, occupons ce lieu public pour signifier notre complet désaccord avec les "négociations" en cours de l'assurance chômage comme avec le projet de loi travail. 

Comme bien d'autres, les salariés du théâtre de l'Odéon ont fait grève contre le projet de loi travail les 9 mars et 9 avril dernier. 
Ce 28 avril de nombreux salariés seront à nouveau en grève contre la loi travail dans tout le pays.
D'ici là, partout, des actions vont avoir lieu. Au vu l'obstination de ce gouvernement, la mobilisation va se poursuivre et s'approfondir. 

Les négociations de l'Unedic prévoient de priver les chômeurs, précaires et intermittents de 800 millions d'euros, alors même que la majorité d'entre eux ne sont pas indemnisés.
Ces coupes budgétaires brutales sont  préconisées par le gouvernement. Et la plupart des partenaires "sociaux", Medef en tête, avalisent déjà cette orientation catastrophique.

La CFDT et le MEDEF ont prévu de réaliser proportionnellement davantage d'économies à l'encontre des intermittents que des autres chômeurs (cf. lettre de cadrage du Medef).  L'État serait prêt à verser au pot plusieurs dizaines de millions pour compenser en partie les économies faites sur les annexes 8 et 10.  Ces rustines, ne règlent rien. Un tel financement "réservé"  ne serait rien d'autre qu'une manoeuvre de division destinée à prévenir la mobilisation de l'ensemble des concernés.   
La mobilisation en cours contre la loi travail  a commencé à faire savoir que le droit du travail resterait attaqué en permanence tant qu'un droit au chômage ne serait pas instauré. Voilà pourquoi, l'État doit abonder pour tous les caisses de l'assurance chômage et leur trouver de nouveaux modes de financement. 

Poursuivons la mobilisation !

Chômeuses, étudiant.e.s, précaires, salariés en poste ou en formation et intermittent.e.s de la culture et d'ailleurs, avec ou sans papiers, occupants du théâtre de l'Odéon


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Twitter : @CIPIDF

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