mercredi 28 mai 2014

La première banque éthique en France sur les rails

Le Monde.fr

Vingt-cinq ans après sa création, la Nef vient de franchir une étape importante. Ce week-end, à Nantes, les sociétaires de cette coopérative bancaire ont approuvé à la quasi-unanimité le changement de statut de l'établissement en une banque éthique.
Banque et éthique… deux mots rarement associés. Sa définition ? « Nous finançons des projets qui ont un impact social, culturel ou écologique. Nous garantissons une parfaite transparence sur la circulation de l'argent, en publiant l'intégralité de nos opérations. Evidemment, nous ne détenons aucun produit spéculatif et nous ne nous refinançons pas sur les marchés », détaille Frédéric Moukarim, directeur du développement.
INTÉRÊT CROISSANT
Inconnu du grand public, la Nef est bien implantée dans le monde associatif et l'économie sociale et solidaire. Elle propose plusieurs produits d'épargne – livrets bancaires, compte à terme… – et compte 33 400 sociétaires.
En plaçant leur argent à la Nef, les particuliers ne cherchent pas à maximiser leurs économies – les taux sont dans la fourchette du marché pour ce type de produits – mais à partager une partie ou la totalité du fruit de leurs intérêts. Ils savent aussi que cette épargne va servir à prêter de l'argent à des entreprises qui travaillent dans l'économie solidaire, l'environnement…
« Contrairement aux banques classiques, nous soutenons l'amorçage puisque 40 % de nos crédits sont alloués à des entreprises en création. Surtout, nous ne prenons pas seulement en compte l'aspect économique du dossier, nous nous intéressons à la motivation de l'entrepreneur, à l'impact social de son activité… Au final, notre méthode est efficace car nous enregistrons moins de 1 % de casse », explique Jean-Marc de Boni, le président du directoire.
Depuis 2007 et l'éclatement de la crise financière, la Nef suscite un intérêt croissant, avec une progression annuelle de 10 à 15 % du nombre d'ouvertures de comptes et un produit net bancaire qui atteignait 7,8 millions d'euros fin 2013. A titre de comparaison, celui de BNP Paribas s'élevait à 38,8 milliards d'euros à cette même date.
« ALTERNATIVE AU SYSTÈME BANCAIRE »
Alors pourquoi changer de statut ? « Les particuliers veulent une alternative au système bancaire. Encore faut-il le leur proposer, souligne Jean-Marc de Boni. Concrètement, en devenant une banque, nous allons offrir la palette de services d'une banque classique. Cela nous permet aussi  de gérer directement les dépôts de nos sociétaires, stabiliser nos ressources et donc augmenter notre capacité de distribution de crédits. »
Jusqu'ici, la Nef proposait ses placements grâce à un partenariat avec le Crédit coopératif. Désormais, ils seront gérés totalement par la Nef. Et à terme, les moyens de paiement seront aussi disponibles.
Inutile toutefois de demander dès aujourd'hui une carte bancaire, tout cela se fera graduellement. Le livret est attendu pour le début de l'année prochaine, les comptes à vue fin 2015, puis viendront, l'année suivante, les moyens de paiements. Restera alors un enjeu de taille : convaincre, en dehors du cercle des militants, que cette banque éthique est possible.
Frédéric Cazenave
Journaliste au Monde

Facture du nucléaire : l'alerte de la Cour des comptes

Source : Le Monde du 27 05 2014


Alerte, dérapage ! La Cour des comptes a rendu public, mardi 27 mai, un
rapport très attendu sur les coûts de la filière nucléaire. Réalisé à la
demande du président, François Brottes (PS), et du rapporteur, Denis
Baupin (EELV), de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale, le
document tire la sonnette d'alarme. Et les conclusions de la haute
juridiction financière ne devraient pas réconcilier les pro- et les
antinucléaires (...)

Toutes les composantes des charges d'exploitation ont augmenté. Selon la
Cour des comptes, la raison principale de ce renchérissement réside dans
le choix d'EDF de prolonger la durée d'exploitation des réacteurs
au-delà de quarante ans.

Celle-ci rappelle que le montant des investissements annuels a été
multiplié par trois depuis 2008 et par plus de deux depuis 2010.

Dans le plan industriel d'EDF pour la période 2014-2025, la moitié de
ces investissements correspond à des engagements liés à la sûreté. Une
partie de ces dépenses doit permettre d'appliquer les prescriptions
faites par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) à la suite des
évaluations dites « post Fukushima Daiichi ». (...)

Il y a urgence, conclut le rapport, de « prendre position, dans le cadre
de la fixation des orientations de la politique énergétique à moyen
terme, sur le prolongement de la durée d'exploitation des réacteurs
au-delà de quarante ans ». La commission d'enquête devrait rendre son
rapport, au plus tard, le 10 juin.

Lire l'intégralité de l'article :
http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/05/27/facture-du-nucleaire-l-alerte-de-la-cour-des-comptes_4426678_3234.html


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Areva appelle EDF à l'aide sur l'EPR finlandais

AFP le 28/05/2014 à 11:25

Areva a sollicité l'aide d'EDF pour relancer les discussions avec
l'électricien finlandais TVO afin d'achever la construction et la mise
en service de l'EPR d'Olkiluoto en Finlande, qui connaît d'importants
retards et des surcoûts, a déclaré mercredi le président du conseil de
surveillance du groupe.

"Il ne serait pas mauvais qu'EDF vienne avec nous pour bâtir ce plan de
démarrage", a indiqué Pierre Blayau dans une interview au journal Les Echos.

Ce recours à EDF "est une demande de TVO" a-t-il précisé et des
discussions ont été engagées avec l'électricien français en ce sens.

"Techniquement, Areva maîtrise ce projet", a indiqué Pierre Blayau, qui
ajoute que le groupe est prêt "à discuter aujourd'hui d'un nouveau
planning et d'un budget de démarrage avec le client TVO".

Une procédure d'arbitrage est en cours, lancée par le consortium
Areva-Siemens contre l'électricien TVO, sur les retards de construction
du réacteur EPR d'Olkiluoto, vendu en 2003 pour 3 milliards d'euros. Le
consortium demande une compensation financière et les premières
décisions sont attendues début 2015.
Pierre Blayau, le président du conseil de surveillance d'Areva, le 20
mai 2014 à Paris ( AFP/Archives / Stephane de Sakutin)
Pierre Blayau, le président du conseil de surveillance d'Areva, le 20
mai 2014 à Paris ( AFP/Archives / Stephane de Sakutin)

Futur exploitant de l'EPR, TVO a pour sa part exprimé à plusieurs
reprises son mécontentement sur la performance de son fournisseur.

Initialement prévu en 2009, le démarrage commercial du réacteur a connu
d'importants retards et Areva s'est refusé à s'engager sur une nouvelle
date de mise en service.

Contacté par l'AFP, EDF et Areva n'ont pas souhaité faire plus de
commentaires.

http://www.boursorama.com/actualites/areva-appelle-edf-a-l-aide-sur-l-epr-finlandais-bc465ddc3f84a94830906c8da4178043


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Avant d'écrire "Thermodynamique de l'évolution" édité par les Editions Parole, François Roddier a écrit trois textes. Le premier a pris la forme d'un journal en ligne (blog) suivant la progression de sa réflexion : http://www.francois-roddier.fr/

SCOP T.I C’EST PARTI

1336 jours de lutte

UNE VICTOIRE SYNDICALE DE GRANDE PORTÉE

Dans notre assemblée générale du dimanche 25 mai, les Fralibs ont décidé à l’unanimité d’approuver la signature d’un protocole d’accord avec le groupe UNILEVER.
Cet accord a été signé hier en fin d’après-midi à l’issu d’une ultime réunion de négociation à Paris.
Il permet d’ouvrir de réelles perspectives de construction de notre SCOP.
Le ministère du Travail et la Présidence de la République se sont investis dans la dernière ligne droite et ont participé à la réalisation de ce protocole d’accord par leur engagement.

Cet accord s’inscrit dans un processus de lutte puissant et organisé par les salariés et l’ensemble de la CGT qui a recueilli une solidarité populaire massive développée par leur Comité national de soutien.
Solidarité dans laquelle de nombreuses personnalités, organisations politiques et associatives se sont retrouvées.
Cet accord consolide les acquis arrachés au cours des 1 336 jours de lutte et en engrange de nouveaux.
Les trop nombreuses tergiversations et l’acceptation explicite de quelques dogmes patronaux affichée par certains, n’ont pas toujours contribué à faire avancer nos revendications et nos propositions.
Il aura fallu de la persévérance et de l’opiniâtreté de la part des salariés en lutte pour agir pour le maintien de l’emploi, le maintien et le développement de l’outil industriel et de l’économie de nos territoires.

Le bilan de cette phase du combat de plus de 3 ans et demi confirme que seule l’action paie.
Pour rappel :

Ø  Appropriation publique des terrains et bâtiments,
Ø  Appropriation publique à l’euro symbolique des installations administratives et industrielles du site pour transfert à la SCOP des salariés,
Ø  Soutien financier au démarrage et au développement du plan alternatif des salariés en sécurisant les acquis obtenus et en ouvrant des perspectives sérieuses notamment par :
-        Diverses mesures contribuant au développement commercial. Il s’agit notamment de la recherche de débouchés de production, la construction d’une marque, le renforcement de l’appareil commercial et administratif, une étude de marché.
-        Une contribution conséquente au fonds de roulement
-        Le financement d’une formation pour les salariés de la SCOP
-        La participation à la remise en état, au développement, à la modernisation et à la diversification de l’outil de travail.
-        Maintien des institutions représentatives du personnel pendant une période suffisante permettant la maîtrise du dossier jusqu’à la création officielle de la SCOP,
Ø  Obtention d’une prime substantielle de préjudice pour chaque salarié en lutte venant s’ajouter aux indemnités légales,

Ces acquis ont été obtenus par une lutte efficace et courageuse des Fralibs, un soutien sans faille de toute la CGT et une solidarité populaire et militante large.

Les résultats concrets de cette victoire syndicale sont des points d’appui solides et encourageants à la constitution et au développement de notre SCOP.

Une nouvelle étape de la bataille s’ouvre. Nous nous y engageons avec détermination, comme nous l’avons fait depuis le début du conflit pour gagner les moyens nécessaires au démarrage, au développement et à la pérennité de SCOP TI.
Les pouvoirs publics, les collectivités territoriales, les structures de l’économie sociale et solidaire ont des moyens conséquents.
Les Fralibs et toute la CGT ne manqueront pas de leur rappeler leurs engagements et leurs responsabilités dans le respect des prérogatives de chacun.

Alors que les conflits se multiplient, que les fermetures et les licenciements s’accélèrent, notre lutte exemplaire est un succès pour tous les travailleurs de notre pays et démontre que rien n’est jamais joué d’avance. La lutte continue.

Amicalement les ex-salariés de FRALIB et futur SCOPTISTES !!!

Consultez  notre site internet : http://youtu.be/A3KqeXcgy4w


USA : une catastrophe nucléaire en cours

à 655 mètres sous terre au centre de stockage de déchets radioactifs du Nouveau Mexique


Depuis le 5 février 2014, une catastrophe nucléaire est en cours au
centre de stockage profond de déchets radioactifs au Nouveau Mexique
(USA). Un incendie dans la zone nord puis, 9 jours plus tard, un relâchement de
radioactivité dans la zone sud se sont produits au WIPP (Waste Isolation
Pilot Plant) qui est prévu pour entasser 176 000 m3 de déchets transuraniens contenant
notamment de l’Américium et du Plutonium, issus d’activités nucléaires
de défense (recherches militaires et production d'armes nucléaires). Un ou
plusieurs containers se sont ouverts, à 655 mètres sous terre, suite à
une explosion d’origine chimique. La radioactivité la plus terrible -
Plutonium, Americium - s’est échappée et s’échappe encore.

Lire la suite...
http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2014/05/25/USA-%3A-une-catastrophe-nucl%C3%A9aire-en-cours-%C3%A0-655-m%C3%A8tres-sous-terre-au-centre-de-stockage-de-d%C3%A9chets-radioactifs-WIPP#c97404

La Confédération paysanne intervient sur la ferme-usine des Mille Vaches

Hervé Kempf (Reporterre)

mercredi 28 mai 2014

Ce matin, des paysans ont investi le chantier de la ferme-usine des Mille Vaches pour une action spectaculaire. Ils ont démonté les pièces de certains appareils, qu’ils enverront au Ministre de l’agriculture, afin de maintenir la pression sur ce projet destructeur. Reporterre y était.

- Drucat-le-Plessiel (Somme), reportage
Ce matin, à 6h50 une trentaine de militants de la Confédération paysanne se sont retrouvés dans les hangars de la ferme-usine des Mille Vaches. Leur but : démonter des éléments de la phase de traite où des centaines de vaches, dans l’avenir, donneront leur lait.
L’action s’est déroulée calmement en l’absence de tout vigile ou gardien. Les paysans se sont activés avec des clefs à molette pour défaire les boulons de différents dispositifs, en prenant bien soin de ne rien casser : « Le but n’était pas de détruire, mais d’exprimer fortement notre opposition à ce projet destructeur de la petite agriculture », dit Christian Rouqueyrol, de la Confédération paysanne.

Quelques caisses de carton ont été remplies de diverses pièces, ces caisses devant être apportées au Ministre de l’agriculture. Vers 7h40, deux ouvriers du chantier de la ferme, puis quelques gendarmes sont arrivés et le démontage s’est arrêté.
Depuis les discussions se poursuivent et les paysans devraient partir durant la matinée.
Cette action spectaculaire devrait retarder le chantier de quelques jours ou quelques semaines. La première traite devait intervenir le 1er juillet, elle aura vraisemblablement du retard. La Confédération paysanne entend bien ne pas relâcher la pression sur ce projet pour elle symbolique.



Lire pour + de détails et suivre le déroulement de l'opération :

Après l’opération « coup de poing » à la ferme des Mille Vaches, la Confédération paysanne est parvenue à interpeller M. Le Foll



Source : Hervé Kempf pour Reporterre
Photos : Manuel Ruffez
Lire aussi : Monsieur Hollande, ça suffit, maintenant. Il faut arrêter la ferme-usine des Mille vaches
Consulter le dossier de la ferme-usine des Milles vaches


Manuel Valls et Bilderberg

mardi 27 mai 2014

Coopérative Intégrale Toulousaine

Agora du mois de mai

La Coopérative Intégrale Toulousaine vous invite à son Agora mensuelle qui aura lieu le samedi 31 mai, au local de 36 (36, rue Bernard mulé 31400 Toulouse).

L'ordre du jour proposé est le suivant:
  • 10h : Initiation à la Coopérative Intégrale
  • 12h30 : Repas partagé - Auberge Espagnole
  • 14h : Restitutions du travail des Groupes ayant été actifs dans le mois
- Première réunion de l'Assemblée de l'association RERS
- Socle de valeurs CIT : Présentation des avancées
- Santé : Restitutions du travail en cours
- Site internet de la CIT : Présentation des mises à jour
- Restitution des rencontres de Coopératives Intégrale en Espagne
- Internationale : Agressions et assassinats en territoire zapatiste : solidarité !
  • 16h : Travail Collectif sur comment mettre en place un Forum ouvert en Agora pour "Susciter la participation et l'engagement de personnes dans notre dynamique collective"
  • 17h : Plénière de restitution du travail collectif et parole ouverte
  • 18h : Distribution des rôles du mois (préparation de l'agora, modération des listes, etc.)
Session d'accueil à la CIT

La session aura lieu le mardi 3 juin à 18h00 à la Chapelle 36 rue Danielle Casanova 31000 Toulouse
Au programme et sur deux heures et demie:
  • Initiation et formation aux outils web de la CIT (écoxarxes, CES, listes de diffusion mail, Foodsoft pour les groupements d'achats)
  • Ciblage et partage de l'information concernant les groupes actifs selon l'intérêt des personnes présentes
  • Mise en contact et intégration avec les groupes et personnes de la CIT
Si vous avez envie de partager quelques victuailles n'hésitez pas!
Première réunion de l'Assemblée de RERS
(Réseaux d'Échanges de Ressources et de Services)

Vous êtes convié à la toute 1ère Assemblée du RERS, qui se déroulera le 5 juin 2014, à 18h, au local du 36 (36 rue Bernard Mulé à Toulouse).
N'hésitez pas à apporter ce que vous pouvez ou voulez car ce sera auberge espagnole!
Voici donc l'ordre du jour que nous vous proposons pour cette première:
  • de 18h à 18h15: Accueil
  • de 18h15 à 18h45: Qu'est-ce qui nous rassemble? Nos valeurs...
  • de 18h45 à 19h15: Vous avez dit monnaie sociale? Le CES (Community Exchange System)...
  • de 19h15 à 19h30: Pause
  • de 19h30 à 20h30: Parlons pépètes!
  • de 20h30 à 21h: on célèbre mais on s'organise!
Nous vous attendons donc nombreuses et nombreux soit pour mieux connaître le RERS, soit pour prendre votre adhésion, soit pour vous inscrire sur la monnaie sociale ou soit, tout simplement, pour se rencontrer...
Lien : http://toulouse.demosphere.eu/rv/8716 Source : http://cooperative-integrale-toulouse.org/

FRITURE MAG en danger depuis la nouvelle municipalité.

TV SOL consacre un long reportage à Friture Mag et ses activités

Sans friture, ni fioriture, TV SOL vous fait rencontrer FRITUREMAG à Toulouse, un magazine aussi original dans le traitement de l’info que dans le format. Pourtant sa pérennité est remise en cause, la nouvelle équipe de la mairie de Toulouse, fraîchement élue, n’a pas donner son accord à un soutien financier indispensable au bon fonctionnement de la rédaction.

VOIR LE REPORTAGE ICI.

Merci de diffuser largement l'information.

Le Grand Marché Transatlantique, vous connaissez ?

Dans son édition de juin, « Le Monde diplomatique » consacrera tout un dossier au Grand Marché Transatlantique :

- sa genèse (des racines idéologiques aux ambitions géopolitiques),

- les menaces qu’il représente sur la vie quotidienne (affaiblissements des normes sanitaires et sociales),

- les conséquences possibles de l’instauration d’un dispositif permettant aux entreprises de poursuivre les Etats en justice,

- les moyens à mobiliser pour faire échouer cet accord…

Pourquoi le Front National ? …


 http://ilfautledire.fr/wp-content/uploads/2014/02/abernier138814783352_art.jpg

Source : Il faut le dire.

Face aux résultats des Européennes, je ne peux que renvoyer à l’interview que j’avais faite d’Aurélien Bernier en Décembre 2013 – et sans doute peut-on déplorer que les propos de cet auteur n’aient pas été mieux entendus, mieux relayés…

Oui, dans son ouvrage, il s’interrogeait sur les raisons qui présidaient au fait que le Front de gauche échouait face au Front National….mais l’interrogation était plus vaste: protectionnisme, Union Européenne, souveraineté nationale et populaire – si on ne laissait pas ces thématiques au Front National, alors même que rien ne justifie de les lui abandonner?







Son téléchargeable grâce au fil RSS

Transcription téléchargeable en PDF: 035-Aurelien_Bernier_Pourquoi_le_Front_de_Gauche_echoue_face_ au_Front_National
( Transcription en lecture sur le net en bas de l’article de Février 2014 : http://ilfautledire.fr/2014/02/aurelien-bernier-pourquoi-le-front-de-gauche-echoue-face-au-front-national/


 Pascale Fourier reprend une série d'interviews de philosophes qui réfléchissent sur la conception de l'Homme et de la société sous-jacente au libéralisme. Vous trouverez ces interviews sur « J'ai dû louper un épisode » et sur « son blog ».

L'émission « Des sous et des hommes » s'est arrêtée en juillet 2008. Néanmoins les archives en sont toujours disponibles sur le site « Des sous et des hommes »

La Sélection de Yanninfo :
(A écouter sur le blog de Pascale Fourier et à diffuser : J'ai dû louper un épisode)
(Liens sur ce blog)

Raymond Aubrac - Résister c'est créer - Mars 2005
Stéphane Hessel - Sauver les valeurs de la Résistance - Mars 2005
Yves Salesse - Le discours sur l'Europe n'est pas neutre - Avril 2005
Frédéric Lordon - L'Europe que l'on nous raconte - Mai 2005
Anne-Cécile Robert - Le Marché contre la Démocratie - Septembre 2005
Michel Husson - La défense du modèle social français - Novembre 2005
Damien Millet - Le scandale de la dette du Tiers-Monde - Janvier 2006
Damien Millet - Les mensonges sur le Sud - Février 2006
Gérard Duménil - Le néolibéralisme est-il nouveau ? - Janvier 2006
Gérard Duménil - A qui profite le libéralisme ? - Février 2006
Jean-Luc Gréau - L'avenir du capitalisme - Mai 2006
Christian Chavagneux - La réalité des paradis fiscaux - Juin 2006
Christian Chavagneux - La nécessité des paradis fiscaux - Juillet 2006
Denis Robert - La clarté sur Clearstream - Juin 2006
François Morin - La privatisation du bien public - Octobre 2006
Frédéric Lordon - La réalité de la Finance internationale (1) - Mars 2007
Frédéric Lordon - La réalité de la Finance internationale (2) - Mars 2007
Frédéric Lordon - La réalité de la Finance internationale (3) - Avril 2007
Gérard Filoche - La casse du droit du travail - Novembre 2007
Frédéric Lordon - Europe : forcément le peuple est sot ! - Janvier 2008
Liem Hoang Ngoc - Le rapport Atila - Février 2008
Laurent Mauduit - Le vorace appétit des fonds d'investissement - Avril 2008
Ludovic Lamant -  La crise alimentaire n'est pas un hasard - Mai 2008
Christian Lehmann - La logique financière et commerciale de la politique de santé - Juin 2008
Liem Hoang Ngoc -  Le sarkozysme ou la revolution conservatrice - Juillet 2008

Elections européennes : En Grèce, l'exception Syriza

Médiapart - 26 MAI 2014
PAR AMÉLIE POINSSOT



C'est une victoire historique pour la gauche radicale grecque, qui arrive en tête du scrutin européen et arrache au PASOK la première région du pays. Si Alexis Tsipras n'a pas réussi à fédérer au niveau européen, il peut se satisfaire d'avoir réussi en Grèce où il se prépare déjà pour les prochaines élections.
C'est une victoire historique. Pour la première fois dimanche soir, la gauche radicale est arrivée en tête d'un scrutin en Grèce. Avec 26,57 % des voix après le dépouillement de la quasi-totalité des bulletins de vote, le Syriza devance, largement, les deux partis qui gouvernaient le pays en alternance depuis la chute des Colonels, en 1974 – et tous deux ensemble sous la forme d'une coalition depuis fin 2011 : la droite conservatrice de Nouvelle Démocratie est près de quatre points derrière, à 22,72 %, tandis que les socialistes du PASOK sont relégués à la quatrième place, après les néonazis d'Aube Dorée.
Le Syriza a donc confirmé son score des élections législatives anticipées de 2012, lorsqu'il avait effectué sa percée spectaculaire, obtenant déjà près de 27 % des voix et 71 sièges à la Vouli, le parlement grec. Mais, à la différence de 2012 où il était arrivé deuxième, laissant Nouvelle Démocratie bénéficier de la prime à la majorité qui octroie en Grèce un bonus de 50 députés au parlement, il creuse cette fois-ci l'écart, et crée une nouvelle fois la surprise, tant les enquêtes d'opinion, tout au long de la campagne, avaient donné la droite conservatrice et la gauche radicale au coude à coude sans anticiper une victoire aussi nette du parti d'Alexis Tsipras. C'est donc à un complet renversement des forces politiques grecques au parlement européen que l'on assiste : en 2009, le PASOK et Nouvelle Démocratie comptaient chacun 8 sièges d'eurodéputés et cumulaient à eux deux 69 % des voix (contre moins de la moitié ce dimanche) et le Syriza n'avait récolté que 4,7 % des voix et un siège d'eurodéputé – contre six sièges cette fois-ci, selon les projections. Ce scrutin européen conforte donc l'installation durable de Syriza dans le paysage politique grec au niveau national, sur fond de désaveu massif des politiques d'austérité mises en œuvre dans le pays depuis quatre ans.
Mais il atteste aussi de l'ancrage de Syriza au niveau local, alors qu'il y était traditionnellement moins implanté que le PASOK ou le KKE, le parti communiste grec : dimanche, les Grecs votaient également pour le second tour des régionales et des municipales, et Rena Dourou, la candidate du Syriza à la région de l'Attique, la région d'Athènes qui concentre près de la moitié de la population du pays, a été élue tandis que le candidat du Syriza à la mairie d'Athènes, Gabriel Sakellaridis, un illustre inconnu avant la campagne, obtenait un score tout à fait honorable face au maire sortant Yorgos Kaminis, une personnalité pourtant relativement consensuelle, sans étiquette politique (48,59 %). Ces deux poussées dans la métropole athénienne et sa région mettent en évidence le travail de terrain considérable mené par le Syriza depuis deux ans, à travers notamment son soutien aux assemblées de quartier et à tout un réseau de mouvements d'entraide, « Solidarité pour tous » – des initiatives nées dans la foulée du mouvement des Indignés qui avait éclos en Grèce un an plus tôt, et sur les décombres d'une politique d'austérité dévastatrice depuis 2010.
Cette victoire de Syriza, c'est donc un message très clair de rejet des mémorandums d'austérité mis en œuvre dans le pays ces quatre dernières années, qui ont vu le PIB s'effondrer d'un quart et le taux de chômage exploser à 27 %. Mais c'est aussi un message d'adhésion aux propositions d'une gauche qui a construit tout son programme sur l'idée qu'une autre politique est possible. Le parti d'Alexis Tsipras demande ainsi le retrait de toutes les mesures d'austérité entérinées depuis 2010, et notamment le rétablissement du salaire minimum à son niveau initial, ainsi qu'une renégociation de la dette grecque alors que la majorité des économistes de tous bords s'accordent à dire aujourd'hui que la dette publique du pays, actuellement autour de 175 % du PIB, est insoutenable. Figure ainsi dans le programme de Syriza la convocation d'une conférence internationale, à l'image de celle de Londres en 1953 qui avait conduit à l'effacement d'une grande partie de la dette allemande. Sous vouloir quitter l'Union européenne ni la zone euro, le Syriza a par ailleurs affiné depuis deux ans ses positions : pour des institutions européennes plus démocratiques, pour une Europe sociale, pour le maintien dans la zone euro mais pas à n'importe quel prix.
Si sa campagne avait démarré timidement, avec quelques couacs sur la composition des listes, le Syriza avait fini par former une liste européenne inédite, avec de nombreuses personnalités issues de la société civile, des intellectuels et des militants associatifs, dont un certain nombre de personnes engagées de longue date dans la défense des droits des migrants. Y figurait notamment Konstantina Kouneva, une femme de ménage syndicaliste bulgare qui avait été victime, en 2008, d'une attaque à l'acide et qui depuis était devenue l'icône de l'exploitation des immigrés en Grèce. Selon les projections dont on disposait lundi matin, cette femme fait partie des six élus de Syriza à entrer au parlement de Strasbourg. À ses côtés, on retrouve une figure de la résistance grecque, Manolis Glezos, revenu à la politique dans le sillage du mouvement des Indignés en 2011 et élu sur les bancs de l'assemblée sous l'étiquette de Syriza en juin 2012, devant alors le doyen de la Vouli. Est également élue Sofia Sakorafa, ancienne transfuge du PASOK, la première à avoir quitté le parti socialiste grec dès la signature du premier mémorandum d'austérité, quand Yorgos Papandréou, alors premier ministre, disposait encore d'une confortable majorité. Les autres élus sont un homme de l'appareil, Dimitris Papadimoulis, et deux professeurs de droit, Konstantinos Chrysogonos, et Yorgos Katrougkalos.

Elections législatives anticipées

Alexis Tsipras peut se targuer d'avoir réussi sa campagne électorale, remplie de meetings tant en Grèce qu'en Europe, où il portait la voix du PGE, le Parti de la gauche européenne qui l'avait désigné en décembre comme son candidat à la Commission européenne. Cette candidature, qui lui a conféré en Grèce une stature internationale, a nettement joué en sa faveur. Pour autant, au niveau européen, les scores de dimanche n'attestent pas de l'« effet Tsipras » escompté. Certes, la coalition « L'autre Europe avec Tsipras » en Italie parvient à placer 3 eurodéputés et semble amorcer la reconstruction d'une gauche alternative, mais le poids de cette formation reste extrêmement faible au regard des 74 eurodéputés que compte l'Italie. Die Linke en Allemagne ne fait que 7,40 % … tandis qu'en France, le Front de gauche ne fait que 6,34 %. La figure de Tsipras semble encore lointaine pour nombre d'électeurs européens et le leader grec a vraisemblablement manqué d'une équipe dédiée à sa campagne européenne. Ce sont en définitive les forces qui siègent également sur les bancs de la GUE (Gauche unitaire européenne) sans toutefois faire partie du PGE, qui connaissaient dimanche soir une progression, à l'image du PCP, le parti communiste du Portugal.
À Athènes, le quadragénaire à la tête de cette gauche de la gauche avait de quoi se réjouir dimanche soir. « Malgré sa propagande manifeste axée sur la peur, le gouvernement Samaras et la politique des mémorandums d'austérité a été condamnée de manière évidente. Et pour la première fois dans l'histoire de notre pays, la gauche a été désignée première force politique et ce, avec un écart important. Et pour la première fois, nous avons un grand renversement dans la plus grande région du pays », a déclaré le président de Syriza depuis le siège de son parti. Tout sourires devant les caméras, il a tenu à féliciter les électeurs : « Nous nous réjouissons de ce grand pas qu'a fait une partie importante de la population qui a bravé les chantages de dernière minute à l'intérieur et à l'extérieur du pays. » Puisque ce résultat « démonte toute apparence de légitimité du gouvernement et de sa politique », la conclusion est évidente, pour Alexis Tsipras : « Le respect de la démocratie exige de faire appel à un nouveau verdict populaire, le plus tôt possible, afin de restaurer la normalité politique. C'est cela, le message des urnes. » Autrement dit, des élections législatives anticipées : c'est-à-dire le credo de Syriza depuis déjà l'été dernier, lorsque le gouvernement Samaras avait entrepris, en quelques heures, de fermer l'audiovisuel public grec, suscitant une vive protestation de la société grecque. Cette fois-ci, le résultat des urnes a confirmé le large désaveu des électeurs face à un gouvernement qui a continué de s'entêter dans sa politique d'austérité, et ce n'est pas le saupoudrage de quelques mesures d'accompagnement social pour les plus démunis, cet hiver, qui a changé la donne.
Transposé à des élections législatives nationales, le résultat de Syriza à ce scrutin européen lui donnerait 130 sièges à la Vouli... tandis que Nouvelle Démocratie n'en obtiendrait que 69, ce qui renverserait complètement le rapport de force actuel au parlement et provoquerait un changement de gouvernement. Reste que pour détenir une majorité au parlement grec, qui compte 300 députés, le Syriza devrait encore trouver des alliances – une gageure quand on sait combien le dialogue est rompu avec le très orthodoxe KKE et quand l'on constate qu'un allié potentiel, Dimar (« Gauche démocratique »), pendant un temps partenaire du PASOK au sein du gouvernement, a définitivement entériné sa disparition de l'espace politique dimanche soir. Dernier scénario, auquel Alexis Tsipras ne s'est jamais formellement opposé : l'alliance avec la droite populiste des « Grecs indépendants », une formation anti-austérité issue en 2012 d'une scission avec Nouvelle Démocratie. Une telle configuration serait toutefois difficile à faire passer auprès de la base, tant l'alliance paraîtrait scabreuse et contre-nature.
Pour l'heure, le gouvernement se tient droit dans ses bottes et ne semble pas vouloir entendre le message des électeurs grecs. « Avec son vote, le peuple grec a envoyé un message au gouvernement, mais il n'a pas réussi à provoquer le renversement que voulait le Syriza ! », a déclaré le premier ministre Antonis Samaras dimanche soir, martelant, comme pendant la campagne : « Le gouvernement reste garant de la stabilité et de la trajectoire normale du pays. » Les deux principaux quotidiens lui ont emboîté le pas. « Victoire sans renversement », titrent le quotidien conservateur Kathimerini et le pro-gouvernemental Ta Nea, réfutant, d'emblée, le scénario d'élections législatives anticipées.

lundi 26 mai 2014

Marine Le Pen: « Je tiens à remercier les Français les plus faibles psychologiquement d’avoir voté pour nous »


Source : Le GORAFI

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À résultat exceptionnel, tribune exceptionnelle. Après la victoire historique (25%) de son parti hier aux élections européennes, la chef du Front national s’exprime aujourd’hui dans les colonnes de Libération. Trois doubles pages dans lesquelles elle réagit sur ce score exceptionnel tout en remerciant les Français « les plus faibles et les plus perdus ».
« Nous ne serions rien sans ces attardés »


Elle assure que rien n’aurait été possible sans eux. Eux, ce sont les électeurs français qui sont allés voter F.N. hier, permettant au parti d’extrême-droite de décrocher une victoire sans précédent. Dès le début de son intervention, Marine Le Pen s’adresse à ces soutiens « stupides mais utiles » comme elle les appelle avec tendresse.
« Ils sont déçus, ils comptent sur les autres pour assurer leur propre confort social, et ils sont désespérés à cause de leur faiblesse d’esprit. 
Mais c’est ce dernier trait qui les rend si importants à nos yeux. C’est grâce à eux que nous pourrons redresser la France. Grâce à leur détresse et à leur manque de recul ou d’implication politique. A vrai dire, nous ne serions rien sans ces attardés. C’est pour ça que je tiens à remercier les Français les plus faibles psychologiquement d’avoir voté pour nous » déclare la femme politique.
Plus loin elle explique comment ces électeurs désespérés représentent le cœur de son parti : « Finalement, les vieux racistes ou les jeunes xénophobes ne représentent qu’une petite frange de nos forces. La victoire ne pourra venir que du gros de nos troupes, de nos millions de citoyens aux abois, incapables de résister à la tentation du populisme. »
Un petit mot pour Hollande


Dans sa tribune de six pages, Marine Le Pen a également expliqué que sa victoire était également le fruit du travail acharné du président de la République : « Ces Français les plus faibles ne seraient jamais venus dans notre giron si M. Hollande n’avait pas stimulé très légèrement leur absence totale de patience et de résistance. Cette victoire, c’est aussi et surtout la sienne. »
La Rédaction

vendredi 23 mai 2014

"La Guerre des Graines" doc. diffusé sur France 5 prochainement

Diffusion le 27 mai prochain sur France 5 à 21 h 45 dans l'émission "Le Monde en face"
 
Un documentaire à ne pas rater dans lequel témoigne Vandana Shiva, Guy Kasler du Réseau Semences Paysannes mais aussi des agriculteurs-trices du groupe Semences Paysannes.


Pour en savoir plus, le blog : http://blog.francetvinfo.fr/guerre-des-graines/
Production "On y  va ! Média"

Pendant plus de dix mille ans, les paysans ont semé, récolté, sélectionné et échangé librement leurs graines. Un âge d’or de l’agriculture que menace en Europe le contrôle de l’utilisation des semences brevetées par cinq géants de l’industrie agrochimique.

En France, pour garder le contrôle de leur production, des agriculteurs cherchent une alternative aux graines et semences que leur imposent les industriels. Marie Durand a ainsi choisi de produire ses propres semences « libres de droit » puisque, explique cette agricultrice, « le but même de l’hybridation, c’est qu’on ne peut pas semer d’une année sur l’autre ». Aujourd’hui, 95 % des semences de maïs inscrites au catalogue officiel des variétés sont en effet hybrides, donc stériles. Un verrouillage qui rapporte gros à l’industrie : 769 millions d’euros, soit un tiers du chiffre d’affaires de toutes les semences vendues en France ! A l’instar de Guy Kastler, responsable du Réseau semences paysannes, certains agriculteurs dénoncent cette mainmise de l’industrie, arguant que le prix des semences a été multiplié par trois aux Etats-Unis en moins de quinze ans. Ils sont aussi nombreux à protester contre les contrôles dont ils sont victimes sur les marchés de proximité et s’organisent pour lutter contre la dictature alimentaire. Entré en résistance, René Balme, le maire de Grigny-sur-Rhône, a choisi d’acheter ses semences à Kokopelli, une association qui œuvre à la protection de la biodiversité.
Laboratoire de l’industrie chimique dans les années 1990, le sous-continent indien a expérimenté les cultures de coton à fort rendement obtenues grâce à des semences génétiquement modifiées. Un fléau pour l’agriculture traditionnelle dont s’alarme Vandana Shiva. Surnommée la « Gandhi des graines », cette scientifique, invitée à Bruxelles où la commercialisation des semences est actuellement en débat, sillonne la planète afin d’expliquer pourquoi il est important de protéger la liberté d’accès aux graines. L'activiste indienne prône la désobéissance : « C’est un choix entre l’abondance ou la rareté, explique-t-elle, un choix entre la guerre ou la paix, entre les maladies, les toxiques ou la santé. » Loin de là, au Spitzberg, près du cercle polaire, dans une chambre forte creusée dans la glace, des graines collectées dans le monde entier sont préservées afin de prémunir l’humanité en cas de catastrophe écologique majeure. Une belle idée, mais qui, d’après ses détracteurs, pourrait être un piège digne des pires films de science-fiction…
Camille Flocon

http://www.france5.fr/et-vous/France-5-et-vous/Les-programmes/LE-MAG-N-22-2014/articles/p-20329-La-Guerre-des-graines.htm

mercredi 21 mai 2014

BNP, Société Génrale ... qu'ils aillent au diable tous !

Le Lot en Action
Salaud de pauvres chimulus 

Non satisfaites d'avoir réalisé le plus grandhold-up de tous les temps à la suite 
à la crise bancaire de 2088, les banques poursuivent
leur course amorale vers le profit. Alors qu'une campagne est lancée par Attac et Bizi ! 
contre la Société Générale (financement de groupe Alpha Coal en Australie), 
l'agence de presse Bloomberg, citant une source proche du dossier, révèle que l''amende 
que risque de payer BNP Paribas aux autorités américaines pour avoir contourné, 
entre 2002 et 2009, les sanctions contre l'Iran, le Soudan et Cuba pourrait dépasser 
les 5 milliards, alors que la presse évoquait jusque-là 3,5 à 4 milliards de dollars…
Alors que faire ? S'agacer ne sert à rien, pas plus que de faire l'autruche. 
En revanche, ouvrir un compte à la NEF est une excellente idée, histoire de pouvoir dire 
« Adishatz » à tous ces acteurs du pillage libéral, votre banquier en tout premier lieu !

L’Ayurveda : un art de vivre

Qu’est-ce que l’Ayurveda ?
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Source : R-éveillez vous
AY001_ayurveda-1 Ayurvé-quoi ? Ce mot que vous avez déjà certainement entendu ou lu plusieurs fois, évoque l’exotisme de contrées lointaines certes, mais l’Ayurvéda c’est quoi au juste ?

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L’Ayurvéda est le système de santé traditionnel de l’Inde. Aujourd’hui reconnu scientifiquement en Inde et par l’O.M.S.
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Ayurveda est composé de deux mots : Ayur, vie en sanskrit, et veda qui signifie connaissance. Au-delà d’un système de santé, d’une approche de la médecine et du bien-être c’est un véritable art de vivre en harmonie avec les lois de la nature, avec soi, les autres et le monde qui nous entoure. Le bien-être, la joie de vivre, le bonheur, la santé s’expriment alors naturellement.
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Et que vient faire ce mot Ayurvéda sous mes yeux ou dans mes oreilles aujourd’hui (encore ?)
Dans le contexte de la société moderne actuelle, de nos rythmes de vie accélérés, de nos modes de consommation, de notre alimentation, d’hygiène de vie, de notre concentration en milieux urbains, loin de nos racines et repères, de plus en plus de personnes rencontrent au cours de leur vie les méfaits du stress, de l’anxiété, de la dépression, des maux de dos, de ventre, et autres maladies. Et si cette approche de l’Ayurvéda recelait quelques secrets de sagesse simples et pratiques pour rediriger ma vie vers l’harmonie ?
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Je vous propose de partir à la découverte des principes fondateurs de l’Ayurvéda. De ses ramifications et des apports que nous pouvons distiller dans notre quotidien. Et avant je vous invite à un voyage à travers les temps à la rencontre d’une civilisation quasi-oubliée et aux origines de l’Ayurvéda.
Origines et évolution

AY001_glyphe Les origines de l’Ayurveda remontent à la civilisation Harappéenne des vallées de l’Indus, 5000 av. JC. Des contemporains aux Sumériens de l’actuelle Irak, et prédécesseurs aux Égyptiens. Des villes comme Lothal, grand port sur l’Indus, ou Mohenjo-Daro qui comportaient jusqu’à 400 000 habitants et avaient déjà l’eau courante et les égouts. Ces villes étaient construites selon les principes du Vastu Shastra, l’étude des énergies cosmiques et telluriques, équivalent au Feng Shui ou géobiologie. Cette civilisation se distingue par son aspect pacifique et non-violent, les archéologues n’ont pas exhumé d’armes ou objets apparentés. Des glyphes anciens montrent des yogis entourés d’animaux.

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AY001_DhanvantariLa légende mentionne des saints hommes, les Rishis, qui passaient des années à méditer et observer la nature et la vie dans l’Himalaya, auraient reçu les enseignements de l’Ayurvéda des Dieux. C’est avant tout par la tradition orale que ces enseignements ont été transmis à travers les millénaires.
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Les premiers écrits quant à eux remontent au Vedas, dont l’Ashtanga veda, env. 1500 ans avant notre ère, décrivant des pratiques de chants ou mantra pour la guérison, puis plus tard la Charaka samhitâ, un recueil d’écrits du sage et médecin Charakala, décrivant les principes fondateurs de cette médecine, puis la Sushruta samhita, contemporain à Jésus-Christ, qui décrivait plus de 500 protocoles de chirurgie, dont la chirurgie plastique.
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L’Ayurvéda s’est disséminé à travers les âges et a influencé plusieurs cultures. Les Arabes et perses avec la médecine Unani. Les Grecs, jusqu’en Chine, ou un certain Bodhidharma, moine originaire du Kerala, maître en arts martiaux et de santé, aujourd’hui encore vénéré en Chine et au Japon pour avoir introduit au VI e siècle le courant chan ou Dhyana, aspect contemplatif de la méditation aux sources de l’enseignement Zen, de nouveaux apports sur la santé et les plantes, et le Kung-fu à Shaolin. L’Ayurvéda a également voyagé en Asie du sud-est, Birmanie, Thaïlande, Cambodge, la médecine traditionnelle et le célèbre massage Thaïlandais puise ses racines dans l’Ayurvéda.
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S’ensuit une période de déclin sous le protectorat anglais, ou cette médecine à été décriée mise au ban par la médecine moderne et le modèle anglo-saxon. Elle a cependant toujours été protégée par les Maharajas et seigneurs de l’Inde.
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Depuis la libération de l’Inde en 1947, elle retrouve son plein essor et à l’heure de la mondialisation, l’Ayurvéda est de nos jours pratiqué dans des cliniques ou hôpitaux au Mexique, Etats-Unis, Grande Bretagne, Inde et à travers l’Asie du sud-est, de la Birmanie a la Thaïlande. C’est une médecine de terrain, simple, efficace et accessible à tous qui soigne aujourd’hui des millions de personnes en Inde.
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Plongeons à présent les bases et principes de l’Ayurvéda, à la découverte de l’apparition de la matière, du vivant et ce qui les caractérise.
Bases et principes de l’Ayurveda
L’Ayurveda est une approche globale de la santé, holistique (holos du grec qui signifie tout). Tout d’abord un aspect curatif face aux différents maux et symptômes, et surtout préventif. Et comme modèle de compréhension de la santé cela englobe différents aspects de la vie et c’est en ce sens qu’il est considéré comme un art de vivre. En fonction de ses rythmes de la vie et des saisons et des cycles lunaires et diurnes, qui marquent les temps de travail-exercice et du repos, de l’alimentation saine, de l’entretien et hygiène du corps, des circulations énergétiques de celui-ci, des émotions, du mental et du développement de la conscience.
Voici quelques axes principaux évoqués par la Charaka samhitâ et que l’on retrouve plus ou moins dans l’Ayurvéda tel qu’il est compris aujourd’hui :

grande tétée
la vie vécue normalement est un état de bonheur ;
l’hygiène de vie permet de restaurer l’harmonie de l’homme avec son environnement ;
l’alimentation, la digestion, l’assimilation et l’élimination sont des questions essentielles pour la santé ;
les médicaments sont de nature végétale (341 recensés dans l’ouvrage), animale (177 recensés) ou minérale (64 recensés) ;
la parole comme méthode de soin, présente dans l’Atharva-Véda, est associée à ces médicaments (Rasayana) ;
la médecine est plus préventive que curative, elle soigne les maux et symptômes, et apprend aux personnes à se prévenir de ces désagréments ;
la maladie est considérée comme la conséquence d’une erreur alimentaire et d’une mauvaise compréhension de l’univers, ainsi que d’une mauvaise harmonie entre le corps et l’esprit. Il en résulte des pensées, des comportement et expériences de vie qui entravent la libre circulation de la vie dans le corps du patient
Ainsi nous comprenons l’influence de nos rythmes de vie, de nos habitudes alimentaires, de nos comportements et gestion des émotions sur la santé. Pour équilibrer un système qui ne l’est plus, l’ayurvéda propose une approche qui inclut tous ces aspects.
Les 8 branches de la médecine ayurvédique :
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1. Médecine générale
2. ORL et ophtalmologie
3. Chirurgie
4. Toxicologie
5. Psychiatrie
6. Pédiatrie
7. Gériatrie et rajeunissement
8. Energie et aphrodisiaques

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Sans s’attarder sur les fondements de chacune de ces approches et leur spécificités, voyons de plus près la conception de la vie, de la santé et des humains selon l’approche par les cinq éléments et les humeurs appelées doshas.
Panchamahabuthas
Selon l’Ayurvéda, toute matière est composées de 5 éléments fondamentaux. Voyons comment ils sont apparus. Je resterai volontairement bref pour cette première approche : de la division de l’énergie originelle, la pure conscience, en aspects masculin (purusha) et féminin (prakriti), puis en intelligence (Buddhi), vers l’ego (Atman), l’énergie-conscience prend alors trois qualités ou trigunas : Sattva, Rajas et Tamas. Aussi, je détaillerai plus amplement dans un prochain article ce fabuleux voyage de la conscience vers la création et la matière selon l’Ayurvéda. Pour le moment revenons à Tamas.
De l’aspect tamas sont issus les cinq éléments de base : l‘Espace, l’Air, le Feu, l’Eau et la Terre. Chacun de ces éléments a des caractéristiques qui lui sont propres. Les voici présentés dans l’ordre d’apparition du plus subtile au plus dense sur le plan de la matière :

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L’Espace représente le vide, le récipient et toutes les potentialités de création en son sein. C’est la conscience de ce qui nous relie à quelque chose de plus grand que soi, l’individu. De ce qui relie les individus entre eux. L’ouïe est le sens qui fonctionne grâce à cet élément, car le son se déplace dans l’espace. Il est subtil et léger.
L’Air gouverne le sens du toucher, la peau et la respiration. Il est sec, froid, rapide, mobile et léger.
Le Feu (agni), est chaud, domine l’activité, l’acidité, la transformation et la purification. Il est en lien avec la vue car sans lumière (feu) pas de vision possible dans la nature. Voyez les animaux cavernicoles qui n’ont pas de vue et un très bon odorat.
L’Eau : mobile, froide, douce et enrobante, elle permet la fluidification et la lubrification dans le corps. L’Eau permet au sens du goût d’exister, car sans eau les saveurs ne sont pas véhiculées vers les papilles gustatives. L’eau est en lien avec les émotions, le système lymphatique et l’inconscient.
Enfin, l’élément Terre, qui constitue les parties denses de notre structure, les os, à pour qualités d’être dense et stable. Il permet l’olfaction et l’ouverture au monde des odeurs.
Tridoshas
Une fois apparus sur le plan matériel, ils forment la base de tout ce qui est vie et matière. En son sein ces éléments sont en interaction et assemblés deux à deux, ils forment un dosha ou humeur, et sont au nombre de trois. Il est important de préciser que nous êtres humains, comme toute matière, sommes constitués des cinq éléments ou principes et des trois doshas, dans des proportions différentes et propres à chacun qui nous ont été données à notre conception. Ce en fonction de la constitution de nos parents, des énergies astrologiques en jeu à ce moment (la carte du ciel et l’influence des astres, étudiés dans l’astrologie védique appelée Vastu), et de notre karma. Nous reviendrons sur cette notion qui exprime la loi de cause à effet. Un dosha signifie humeur au sens occidental et aussi qui peut se vicier lorsqu’il est influencé par les conditions de vie.
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Vata
Le premier dosha, Vata (vent), correspond à l’air et l’espace. Il gouverne la respiration et les circulations dans le corps : sang, lymphe, intestin, énergie vitale (prâna énergie de l’air, du souffle en Inde, qui correspond au chi des chinois, le ki des Japonais, le ka des égyptiens, le pneuma des grecs), et le système nerveux. Il est à l’origine de tout ce qui est mouvement dans le corps.
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Vata est en lien avec l’ouïe et le toucher et se loge dans les poumons, les os, et le gros intestin son siège principal. Il représente le tiers inférieur de notre corps : le bas-ventre. Les qualités de Vata sont : froid, sec et cassant.
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Le type Vata est une personne plutôt enthousiaste, sensible, créative, rapide, vive, de grande taille ou très petite, de morphologie irrégulière et plutôt mince. L’animal type de Vata serait un oiseau, une poule ou un pigeon, pour leur aspect vif et craintif. Le schéma de vie qui va désordonner Vata est l’excès d’activité, de stress, d’ordinateur et moins de périodes de repos, heures des repas et du coucher irréguliers, surtout à l’automne (saison ventée et sèche).
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Vata en excès induit physiologiquement une augmentation ou manque de circulation que l’on peut trouver à différents niveaux : production de gaz, ballonnement, constipation, sécheresse de la peau, des cheveux et des ongles, problèmes de circulation du sang, douleurs articulaires et ostéoporose. Au niveau mental, il produit anxiété, stress, agitation, fatigue.
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Vata l’humeur la plus légère et motile lorsqu’elle est en excès va ensuite se déplacer dans les sièges de l’élément feu (Pitta) et induire des perturbations en l’attisant.
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Pour équilibrer cette humeur, les aliments et épices aux qualités échauffantes, épicées, lourds et doux sont favorables. Adopter un style de vie plus calme et posé pour être en contact avec ses ressentis. En massage le travail sur le stress et l’anxiété (crâne et ventre) ainsi que l’ancrage à la Terre et la confiance (jambes et pieds) avec des huiles échauffantes, épicées lourdes et boisées.
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Pitta
Le deuxième dosha, Pitta (bile), correspond au feu et à l’eau. Il gouverne le métabolisme : la digestion, la transformation et l’assimilation de nourritures tant physiques (par l’alimentation), qu’affectives (par nos relations), mentales (par le savoir et la connaissance) et spirituelles (par nos expériences d’ouverture de conscience). C’est le feu digestif, Agni. Pitta est en lien avec les yeux, se loge dans l’estomac, le foie, la vésicule biliaire et le pancréas, sous la forme d’enzymes digestives, la peau et le cœur.
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Le type Pitta est une personne de taille et poids moyens, plutôt charpenté, qui est dans l’action, passionnée, précise et organisée, déterminée et efficace mais aussi dépendante du regard des autres. Pitta est représenté par le tiers médian du corps entre l’ombilic et le plexus solaire. L’animal type Pitta serai le tigre pour son aspect force et puissance.
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Le style de vie type qui induit des désordres de Pitta, l’homme d’affaire sollicité qui voyage régulièrement, enchaîne les repas copieux et gras avec de la viande, surtout en été (saison feu). En excès, Pitta induit des maladies de type inflammatoire (toutes celles qui se terminent en –ite : colite, bronchite…), une mauvaise digestion avec acidité gastrique, des difficultés à éliminer les toxines et des problèmes de vue, de peau et de sang. Sur le plan mental et émotionnel, Pitta induit des états comportementaux de passion, irritation, colère, jalousie, autoritarisme et critique.
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Kapha
Le troisième dosha, Kapha (Flegme), correspond à la terre et à l’eau. Il gouverne la production des liquides du corps et les fonctions de lubrification. Il se loge dans le cerveau, les sinus, les poumons, l’estomac et les articulations. Kapha se situe sur le tiers supérieur du corps, du thorax à la tête.
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Le type Kapha est lune personne plutôt calme, douce, fidèle, paisible et pondérée, persévérante, tolérante et possessive. Sur le plan physique : pieds et mains généralement froids, une morphologie charnue avec tendance à l’embonpoint. L’animal type Kapha serait l’ours.
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Le style de vie qui aggrave Kapha, serait de passer l’hiver sans la moindre activité physique, en mangeant en excès des plats gras et des sucreries, en passant son temps à se morfondre. En excès, il induit des sécrétions de mucosités (sinus, bronches, estomac), un état de fatigue, léthargie, apathie, manque d’énergie, de vitalité et d’envie, ralentissement du métabolisme, et des problèmes d’articulations.
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Nous venons de décrire brièvement ces trois humeurs composées des cinq éléments de base. Voici les différentes humeurs ou énergies qui sont en perpétuelle interaction dans nos corps et notre esprit.
Un juste équilibre
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Prakriti

AY001_doshas-2 Prakriti représente notre équilibre de base. Il est donné à la conception, et représenté par les proportions des trois doshas ; généralement un ou deux seront prédominants. Il est important de maintenir cet équilibre pour mener une vie harmonieuse et joyeuse. Ces humeurs sont des énergies donc en mouvement, instables et influençables, c’est le sens de leur qualification de viciable. En effet, prakriti est sans cesse affecté par notre âge, les saisons, le climat, nos relations et nos émotions, notre comportement et mode de pensée, le stress, notre alimentation, nos rythmes et notre hygiène de vie.

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Vrikriti
Vrikriti représente notre état du moment et nos déséquilibres. Le déséquilibre des doshas favorise un terrain propice aux perturbations de la santé, puis aux maladies.
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Nous verrons ultérieurement comment déterminer sa constitution de base, et comment ces doshas sont en interaction et comment nous passons de l’équilibre vers le déséquilibre à l’apparition des symptômes et de la maladie. Ce sont les six étapes de la maladie.
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La définition de la santé selon l’Ayurvéda, est que :
– les trois dosha sont en harmonie,
– les sept tissus sont forts (plasma, sang, graisse, muscles, os, moelle et tissus reproducteurs),
– les feux de Pitta sont activés,
– que l’élimination des toxines se fasse librement,
– les cinq sens sont maîtrisés,
– l’état émotionnel soit à la joie,
– le mental soit calme et apaisé,
– la personne évolue sur son chemin spirituel.
Le meilleur moyen de préserver cet équilibre à moyen et long terme est l’alimentation et l’adoption d’une hygiène de vie saine en accord avec sa nature :

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Une alimentation saine, avec des aliments frais et sains, biologiques ou naturels si possible, porteurs d’énergie de vie, aux goûts, énergie et effets en accord avec sa constitution et la saison, ainsi que des repas pris dans une atmosphère sereine.
Prendre soin de son corps avec un sommeil de qualité, un rythme respectueux de la vie, et la pratique d’une activité sportive ou de détente.
Prendre soin de son mental et de ses émotions, gérer son stress par la pratique régulière d’un sport-détente doux, comme le yoga, le Tai-Chi, la sophrologie ou la méditation. Et bien sûr, se reconnecter avec sa spiritualité, un moyen de dire merci à la nature et la vie qui nous entoure et que nous portons. Corps et esprit étant intimement liés, le bien-être de l’un agira sur l’autre. Tous ces niveaux sont interconnectés et indissociables.
Massage Ayurvédique
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AY001_massage-ayurvedique-1 Le meilleur moyen pour rééquilibrer les dosha disharmonieux est la pratique des massages ayurvédiques. Pratiqué et enseigné depuis des siècles en Inde, et aide le corps à drainer les toxines vers les émonctoires, ou organes d’élimination. Il stimule également les points clefs (marmas), équivalents des points d’acuponcture, qui sont situés aux carrefours de passages de nerfs, tendons, favorisant ainsi les circulations sanguines, lymphatique et énergétique. Il est traditionnellement effectué avec une base d’huiles végétales biologiques dans laquelle a infusé une décoction de plantes médicinales en fonction des doshas à équilibrer.

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Nous avons vu dans cet article ce qu’est l’Ayurvéda, ses origines et son histoire, ainsi que les concepts des cinq éléments et des trois doshas. Nous en aborderons d’autre part la suite comme le voyage de la conscience-énergie vers la matière, les trigunas, les étapes de la maladie, l’alimentation, les rythmes de vie, le stress, la détoxination (panchakarma) et les bienfaits des massages ayurvédiques. Leurs concepts et aussi les aspects pratiques pour la ménagère française de 7 à 77 ans !
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Ainsi, l’Ayurvéda est une approche de l’être dans sa globalité, qui prend en compte les besoins physiques, énergétique, émotionnel, relationnel, mental et spirituel, car tous ces niveaux sont en étroite relation. Elle permet une meilleure connaissance de soi et du fonctionnement de la nature, dont l’humain fait partie intégrante, afin de cheminer vers l’harmonie et le bonheur.
Par : Karl Di Foggia