vendredi 29 novembre 2013

APPEL pour des villages d'alternatives en Ile de France


Source : Basta
Dans la continuité du rassemblement Alternatiba à Bayonne en octobre 2013, des militants franciliens appellent à construire des dizaines de villages des alternatives et des utopies concrètes. Objectif : montrer que d’autres mondes sont possibles, et participer à la mobilisation pour la prochaine réunion de la conférence des Nations Unies sur le climat (COP21), qui se tiendra en Ile-de-France en 2015.
Venues de France et d’ailleurs en Europe plus de 12 000 personnes se sont réunies à Bayonne le 6 octobre 2013 à l’appel de l’initiative Alternatiba. Ce rassemblement a été l’occasion de mettre en lumière et de faire converger des initiatives citoyennes alternatives en matière d’enjeux climatiques, de justice sociale, d’économie solidaire, de relocalisations…
En réponse à l’appel d’Alternatiba 2013, des francilien-n-es engagés dans des alternatives concrètes et motivés par la volonté de s’appuyer sur la réussite de ce projet souhaitent constituer un collectif francilien. La région est riche de mille et une initiatives citoyennes qui proposent des alternatives alliant local et global. Nous appelons tout-e-s citoyen-n-e-s, toutes organisations ou collectifs qui se reconnaissent dans cette dynamique à participer à la réalisation de dizaines de villages des alternatives d’ici 2015, année de la 21ème conférence onusienne sur le climat (COP21) organisée en Ile de France au Bourget.
Sur la route qui mène au Bourget, faisons fleurir dès 2014 des dizaines d’archipels d’utopie concrète. Avec le logo d’Alternatiba IDF rassemblons nos initiatives et communiquons via un site commun : www.alternatiba.eu/idf. Nous proposons au débat une grande initiative collective, un grand village des alternatives en Île-de-France lors d’un week-end de juin ou de septembre 2015 dans un lieu et sous une forme à définir tous ensemble.
Cette dynamique participera à la mobilisation internationale qui se développera au delà de l’Ile de France jusqu’à la conférence en novembre 2015.
Avec nos alternatives, montrons que d’autres mondes sont possibles ! Faisons vivre le souffle d’Alternatiba, engageons sans attendre dans nos rues, nos quartiers et nos villes la transition écologique, économique et sociale.
Télécharger l’appel Alternatiba Ile de France

90 entreprises responsables de 2/3 des émissions mondiales de gaz à effet de serre

La revue Climatic Change a publié les travaux de Richard Heede : http://link.springer.com/article/10.1007/s10584-013-0986-y/fulltext.html
90 sociétés publiques ou privées ont produit 63 % des émissions mondiales cumulées depuis le XIXème siècle.
La moitié des émissions de ces 90 « gros émetteurs » ont été rejetées depuis 1986.

L'article du Guardian (en anglais) : http://www.theguardian.com/environment/2013/nov/20/90-companies-man-made-global-warming-emissions-climate-change

Ou l'article de Basta : http://www.bastamag.net/article3576.html

mercredi 27 novembre 2013

Article 123...

Peuples d'Europe,
Jeunes et vieux, riches et pauvres, rasés ou barbus, cigales ou fourmis, ce message s’adresse à Tous et nous concerne Tous !

L’article 123 du Traité de Lisbonne précise que TOUS les États membres de la Communauté européenne n’ont plus le droit d’emprunter auprès de leur banque centrale.
Ils sont dorénavant dans l’obligation d’emprunter auprès des marchés financiers, moyennant des intérêts.
Le simple remboursement de ces intérêts représente le deuxième poste de dépenses du budget de la France et nous coûte aujourd’hui 89 000 € par minute (soit 83% des impôts sur le revenu ou 17% des recettes totales du pays).
Descendant de la loi Pompidou-Giscard de 1973 et de l’article 104 du Traité de Maastricht, cet article est à l’origine de l’endettement et des sommes faramineuses engagées par l’état pour le remboursement d’une dette qui ne devrait pas exister.

Les responsables de cette folie ?
C’est NOUS, car nous avons laissé les hommes au pouvoir écrire les règles du pouvoir. Nous constatons aujourd’hui les conséquences de cette négligence, qui incarnent la cause majeure des différents maux de notre société moderne (lois monétaires, lois sur la protection de l’environnement, lois sur les OGM…).

Il est temps d’arrêter ce massacre.
Une campagne d’information et de dénonciation massive sur l’article 123 du Traité de Lisbonne est une question vitale.
Nous sommes TOUS affectés par les effets néfastes de cette loi crapuleuse et il est temps de s’interroger sur la légitimité de cet article.

Comment ?
Puisque la vérité sort de la télé, il est impératif d’amener ce message sur le devant de la scène médiatique.
Utilisons la machine médiatique à son insu pour dénoncer l’article 123 du Traité de Lisbonne en organisant des rassemblements ou événements partout en France et en Europe avec une seule et unique revendication :
« ART. 123 LISBON ».
Ces mots innocents mis bouts à bouts dans une barre de recherche deviennent assassins pour les vrais coupables.
Et dans ce contexte, l’article 123 devient une arme et c’est NOTRE ARME !
Grâce à une campagne de dénonciation massive, nous pouvons inciter un maximum de citoyens à effectuer cette recherche et à réaliser l’arnaque du siècle.

Une fois majoritaire, l’abrogation de cet article assassin deviendra une volonté commune. Mais l'Article 123 n'est que la première étape. Il s'agit bien ensuite de réaliser l’importance et l’indispensabilité d’un ARBITRAGE CITOYEN sur les pouvoirs en place (Référendum d’initiative populaire et Tirage au sort d’une assemblée constituante).

Rejoignez nous sur Facebook "Art. 123 Lisbon" et n'hésitez pas à partager cette page sans modération !

"Rien n'arrête une idée dont le temps est venu." Victor Hugo

https://www.facebook.com/pages/Art-123-Lisbon/459817977408551

Zone de gratuité à Montferrand


FESTIVAL Couvre toi près de Nantes à St Brevin

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ALTERNATIV'HOTEL dans le 63

La Cimade63, le Secours Catholique et le Secours Populaire portent un projet d'hébergement alternatif au placement en hôtel pour les familles déboutées du droit d'asile : ALTERNATIV'HOTEL. L'association Atelier Logement Solidaire (ALS) assure la gestion de ce projet et le Conseil Général 63 le finance.

Dans ce cadre, 2 logements sont en cours d’aménagement. Pour ce faire, nous sommes à la recherche de mobilier complémentaire :

-3 lits superposés,
-1 chaise haute pour bébé,
-1 trotteur,
-2 Clic-Clac

Si vous souhaitez contribuer à l'aménagement de ces appartements en faisant don de ces objets vous pouvez nous contacter par mail (als.responsableprojet@hotmail.fr/ als.travailleursocial@hotmail.fr ) ou téléphone (07 62 57 06 06/ 07-61-12-09-09).

En vous remerciant par avance,

Vous reprendrez bien un peu d’OGM ?

Source : France 5
Alimentation Les OGM sont mal vus par les français, et comme les ¾ de la population je suis contre. Grâce aux images de faucheurs OGM, je sais qu’il est interdit de les cultiver en France depuis plusieurs années (mais cela pourrait changer). Naïvement, je n’avais pas pensé à l’importation pour notre alimentation et l’alimentation animale….



Chaque année, 5 millions de tonnes de soja sont importées en France. Les ¾ seraient transgéniques selon Greenpeace. (Crédit du schéma : Greenpeace).

Non, les OGM ne sont pas cultivés en France. Et pourtant, vous pouvez en manger. Voici quelques pistes pour savoir où en trouver et comment les éviter.
La réglementation européenne distingue les végétaux autorisés à la culture (aucun donc en France) et ceux autorisés à la commercialisation. Peuvent se retrouver dans différents produits alimentaires du maïs, du colza, du soja, du coton (pour des additifs ou de l’huile), les pommes de terre et le sucre de betterave. Le tout génétiquement modifié. Ces matières premières servent à fabriquer divers ingrédients : amidon, sirop de glucose, sauce de soja, lécithine de soja, protéine ou graisses végétales.

80% des animaux d’élevages consomment des OGM
Fort heureusement, les OGM sont quasiment absents de l’alimentation humaine car au-delà de 0,9%, leur présence doit être signalée dans la liste d’ingrédients. Pour ne pas faire fuir les consommateurs, les industriels préfèrent s’en passer.
Pour trouver des OGM, il faut regarder du côté des fourrages pour animaux.  Greenpeace estime qu’à l’heure actuelle, 80 % des animaux d’élevage en France recevraient une alimentation à base d’OGM (notamment de soja, importé du Brésil ou des USA). Il y a donc de fortes chances pour retrouver des traces d’OGM dans la viande, mais aussi dans tous les produits issus de ces animaux : beurre, lait œufs…. Et tout cela, sans étiquetage.
Faire du "sans OGM" un label de qualité
Pour vous aider dans vos recherches, Greenpeace a publié un guide « avec ou sans OGM ».
Pour plus de sureté, tournez-vous vers les produits estampillés bio (qui en contiendront obligatoirement moins de 0,9%) ou vers les produits « sans OGM ». Depuis 2012 seulement, l’affichage de cette allégation positive est autorisé. Les animaux nourris par des filières contrôlées et les produits issus de ces élevages sans OGM sont donc plus visibles pour le consommateur. Un an après la réglementation, l’offre reste encore trop faible pour satisfaire la demande des consommateurs.

Responsabiliser le consommateur
Pour Olivier Andrault, chargé de mission alimentation à l’UFC Que Choisir, l’enjeu est là.
Les producteurs qui font des efforts pour mettre en place ces filières sans OGM ont besoin de visibilité, sans quoi leur travail ne sera ni valorisé ni soutenu. Au Brésil où la production OGM avoisine les 80%, les producteurs de soja non transgénique ont un travail compliqué (éviter les contaminations, moins de rentabilité, des couts élevés..). Et sans un coup de main des consommateurs, la filière risque de ne pas être viable et de disparaitre…
Le "fait maison" premier rempart contre les OGM

Pour le reste de vos courses, faites comme Emilie, notre témoin. Privilégiez les produits bruts que vous transformerez vous-même. Cela permet d’éviter de nombreux additifs voire des traces d’OGM.
On vous en parle souvent mais la solution passe par les produits locaux, la réduction de la consommation de viande et de poisson et la cuisine maison ! Si vous manquez d’idées, faites un tour sur le Blog d’Emilie « Le gout de la vérité », elle vous offre des tas de recettes saines. A vos fourneaux !

Pauline Bernos 



L'opposition contrôlée gangrène une grande partie des mouvements de la société civile.

En Amérique latine, par exemple, les fondations Ashoka et Avina qui financent la lutte contre les chimères génétiques sont elles-mêmes financées par Monsanto ou par les fondations de Bill Gates et de Rockefeller... En Europe et en Amérique du nord, la plus grande partie des distributeurs d'aliments "biologiques" ont été rachetés par les grands cartels de l'agro-alimentaire: Nestlé, Cargill, Coca-Cola, etc. En France, par exemple, Lima et Danival ont été rachetés par Hain Celestial, aux USA, derrière lequel se cache l'argent de Monsanto, Walmart, Philipp Moris, City Group et Martin Lockeed. En France encore, acheter les produits bios de Bonneterre, de Bjorg, d'Evernat, d'Allos, de Tartex, d'Alter Eco... c'est participer à la prospérité du Hollandais Royal Wessanen, l'un des grands groupes Européens de l'agro-alimentaire. En France encore, 95 % des légumes bios commercialisés sont produits à partir de semences de variétés hybrides F1; ce qui signifie que le consommateur bio, par exemple, a une "chance" sur deux d'acheter un melon bio "Monsanto/Bayer/Syngenta" puisque ces trois groupes de la chimie possèdent la moitié des 250 variétés de melons inscrites dans le catalogue national du GNIS; ce qui signifie que de très nombreux maraîchers bios sont complices de la destruction de la biodiversité alimentaire. En France encore, l'association Kokopelli est "certifiée" bio par Qualité France, qui a été racheté par Bureau Véritas, l'un des leaders mondiaux du contrôle industriel. Dans le Tiers-Monde, l'IFOAM (la fédération internationale de l'agriculture biologique) rabat du petit paysan pauvre pour produire du bio, et encore plus de bio, au service de l'export vers les pays riches, au service de l'industrie bio, et donc au service de l'industrie tout court. Ad nauseam.

Et tout le monde se tait, ou presque. Surtout, rester politiquement correct, ne pas faire de vagues, ne pas traiter de criminels les gangsters, de tous bords politiques, qui vont "libérer" les pays regorgeant de pétrole, de gaz ou d'or. Et surtout ne pas cracher dans la soupe - et jamais dans la soupe bio! Est-il bien raisonnable de rédiger un éditorial enflammé pour la revue de l'Association Kokopelli alors que notre objectif est de distribuer des semences gratuites dans tout le Tiers-Monde mais aussi d'en vendre toujours et toujours plus, en Europe, pour payer les charges salariales et tous les nouveaux impôts que l'Etat voyou, et corrompu, ponctionne pour sauver les banques et son système en effondrement pitoyable? Sans même évoquer le coût sans cesse croissant de la "consommation" alors que nos sachets de semences sont toujours strictement au même prix depuis sept années.

Aujourd'hui, encore et toujours, je suis empreint d'une Rage transpersonnelle et je la revendique comme une arme d'éveil et d'impulsion régénératrice. Vous avez bien dit "arme"? Je le dis. Nous sommes en guerre mais cette guerre, ce n'est pas nous qui l'avons lancée, ce sont les psychopathes prédateurs. Et c'est une guerre inexorable à l'encontre de la Vie et ces déments iront jusqu'au bout de leur folie meurtrière. Les biologistes de Monsanto, de Syngenta, de Bayer, de BASF, de Limagrain et de tous les autres criminels de l'agrochimie, n'ont-ils pas les mêmes diplômes et les mêmes doctorats que les biologistes courageux (Vélot, Séralini, Putszai…) qui s'opposent à leurs chimères génétiques et autres abominations? Ils ont les mêmes mais c'est leur Intention qui diffère. Les uns sont des dé-générés qui se sont éloignés de l'humanité et de l'humanisme et ils sont au service de la propagation de la Mort; tandis que les autres sont au service de la protection de la Vie.

Ce n'est pas l'amour qui nous a plongés dans ce génocide immonde et ce n'est pas l'amour qui va nous en sortir. Où sont les Mâles, les Guerriers, les Hommes dignes de ce nom? Où sont les Guerrières, les Femmes dignes de ce nom qui vont guider et soutenir les Hommes dans la protection du fruit de leur matrice génératrice et dans la protection des fruits de la matrice généreuse de la Terre-Mère? Vers la mi-septembre, j'ai participé avec Blanche Magarinos-Rey, notre avocate, à un forum à Bâle (au coeur du prestigieux Jardin Botanique de cette ville) dont l'objectif était supposément de rassembler la mouvance des Gardiens de Semences en Europe. Nous n'y avons vu qu'une poignée de jeunes Guerrières et Guerriers mais une pléthore, par contre, de vieux croutons et de vieilles croutonnes sclérosées au service de la technocratie, fût-elle "bio", au service de l'industrie bio, donc de l'industrie.

Je me suis contraint à des années de silence parce que j'engage notre association dès que j'ouvre la bouche sur des sujets divers et variés: arnaque du réchauffement climatique anthropique, dénonciation des nécrocarburants, protection des plantes instructrices et sacrées, traduction intégrale - et offerte gratuitement sur mon site Liberterre.fr - de l'oeuvre du shaman mystique John Lash, etc. Aujourd'hui, je déclare aussi la guerre à "l'opposition contrôlée" qui a pourri, miné et saboté, depuis de très nombreuses années, une grande partie des mouvements activistes et militants de préservation de l'environnement. Qui contrôle cette opposition? Qui contrôle ceux qui répandent des rumeurs nauséabondes sur notre association (qui serait, selon eux, l'allié de Monsanto et de toute la mafia semencière) tout simplement parce que nous exigeons que toutes les variétés potagères à pollinisation ouverte du domaine public soient libres et exclues de toute législation Européenne sur la commercialisation des semences ? La démocratie ne peut pas fonctionner tant qu'elle est privée d'un fondement primordial: la Transparence. Aujourd'hui, le système patriarcal, pétri de haine de la Nature et du Féminin, est en train de s'écrouler sous le poids de ses propres mensonges. Aujourd'hui, je suis dans une colère furieuse mais je vais encore adopter un ton "mesuré". Le jour où les Jeunes Tribus me délieront de la présidence de notre Association Kokopelli, je vais me dé-chaîner.

J'en appelle à la fougue, à la témérité, à l'ardeur des Jeunes Guerrières et Guerriers afin de libérer l'humanité de tous ces criminels, déments et ravagés par leur haine de la Vie. Et par tous les moyens possibles et imaginables qui ne mettront pas en danger leur propre intégrité. Parce que l'humanité a aussi besoin de leur énergie régénératrice pour faire émerger, de ce chaos infernal, les nouvelles Tribus du Futur. Au service de la biosphère, de la Vie, de la Joie, de la Fertilité et en co-évolution avec la Terre-Mère. L'épitaphe de cette humanité pourrait être: ""ils ont péri de ne pas savoir rendre hommage à la Beauté!"" Nous sommes au seuil de l'extinction mais nous sommes aussi les Peuples des Semences, les Shista. Nous sommes les Enfants de la Rébellion et nous sommes en chemin. Ecoutez: les tambours de Gaïa se sont réveillés et ils résonnent dans l'atmosphère vivante de la Terre-Mère! Pour la Vie.
A.

FRED ET MARIE, LE SPOT QUI DÉNONCE LES PERVERS NARCISSIQUES


Source : Association contre la violence psychologique

C’est l’histoire de Fred et Marie. Elle était belle, l’histoire. "Mon Fred", "Ma Marie", tout ça. Et puis un très sale truc les a rongés, tous les trois, Fred, Marie et l’histoire. Jusqu’à ce que tout vire au cauchemar. Le très sale truc, c’est que Fred est devenu le propriétaire de Marie, de sa vie, de son corps, de son apparence, de ses mots, de ses goûts. Il a fini par tout imposer, tout décider, tout contrôler. Le comportement typique d’un "pervers narcissique", pour reprendre l’expression en vogue.



La Belgique pionnière

Avec "Fred et Marie", la Belgique francophone est pionnière dans le genre. "Nous sommes les premiers à avoir abordé la violence psychologique, souligne Alexandra Adriaenssens. On avait regardé ce qui se faisait déjà, dans d’autres pays, histoire de ne pas réinventer la poudre. C’est là qu’on a constaté qu’en matière de lutte contre la violence conjugale, les autres n’abordaient que les coups.
Avec "Fred et Marie", on montre une violence beaucoup plus insidieuse, beaucoup plus perverse, où on entend assez peu de cris en fait. On met en évidence le rapport de domination qu’entretient l’auteur avec la victime".

Un viticulteur poursuivi pour avoir refusé de traiter ses vignes

Un viticulteur de Côte-d’Or est convoqué prochainement devant la justice pour avoir refusé de traiter ses vignes contre la flavescence dorée, a-t-on appris lundi auprès de l’intéressé. En juin, un arrêté préfectoral avait imposé le traitement de «l’ensemble des vignobles de la Côte d’Or» au moyen «d’une application unique d’un insecticide» contre la cicadelle, insecte vecteur de la flavescence dorée, une maladie de la vigne présente notamment dans le nord Mâconnais, en Saône-et-Loire.
«Je me suis refusé à faire ce traitement», a dit Emmanuel Giboulot, qui exploite dix hectares de vignes en biodynamie sur la Côte de Beaune et la Haute-Côte de Nuits, confirmant une information du site bastamag.net. «On sait que le traitement systématique ne règle pas le problème», a-t-il poursuivi. «Même les insecticides naturels ne sont pas inoffensifs car ils ne sont pas sélectifs et on détruit toute la faune auxiliaire. Or, notre approche en biodynamie, que l’on applique sur nos vignes depuis les années 1970, est de travailler sur les équilibres biologiques».
Après un contrôle en juillet de la direction régionale de l’Agriculture, Emmanuel Giboulot a fait l’objet d’une convocation devant le délégué du procureur de la République du tribunal d’instance de Beaune pour une composition pénale. Prévue le 12 novembre, sa comparution a été reportée à une date, qui n’a pas encore été fixée.
Dans cette convocation, que l’AFP a pu consulter, il est reproché au viticulteur un «refus d’effectuer les mesures de protection des végétaux contre les organismes nuisibles en l’espèce en refusant de traiter contre la flavescence dorée». Il encourt jusqu’à six mois d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende. «On a l’impression qu’on veut faire un exemple et qu’on manque de recul et de discernement sur les choses», a dit Emmanuel Giboulot.
AFP
 
 

5 conclusions scientifiques sur le cannabis dont les médias grand public ne parlent pas

Source : Express.be

Les médias grand public et gouvernementaux ont la coutume de mettre en avant des études relatives aux prétendus dangers du cannabis sur la santé, et ignorent les diverses preuves scientifiques qui démontrent le contraire, écrit AlterNet.org. Alors que des études avançant les dangers potentiels du cannabis sont encouragées par le gouvernement fédéral américain et couvertes massivement par les médias grand public, des conclusions scientifiques concernant les effets de la plante de cannabis passent souvent inaperçues.
Voici cinq exemples récents de découvertes scientifiques que les médias de masse passent sous silence.
1. La consommation de cannabis est associée à un risque de mortalité plus faible chez les patients présentant des troubles psychotiques.
Alors que la fièvre de propagande anti-marihuana à caractère sensationnaliste, plus connue sous le nom de Reefer Madness, a véhiculé, pendant des dizaines d’années, l’idée que la consommation de cannabis engendrait des réactions psychotiques et des comportements agressifs chez les utilisateurs, plusieurs études scientifiques soutiennent la thèse opposée. C’est le cas de recherches de l’Université du Maryland School of Medecine aux Etats-Unis et de l’Université Inje en Corée du Sud, qui ont, toutes deux, démonrté que la consommation de cannabis est associée à un risque de mortalité plus faible chez les patients atteints de schizophrénie et de troubles psychotiques apparentés. Dans le Journal of Pyschiatric Research, des chercheurs ont étudié l’impact du cannabis sur la mortalité de 762 sujets souffrant de schizophrénie et de troubles mentaux associés. Ils ont observé une variable de risque de mortalité inférieure chez les consommateurs de cannabis par rapport aux non-consommateurs souffrant de symptômes similaires et soumis à un traitement antipsychotique. Les chercheurs supposent que cette association entre l’usage de marihuana et un risque de mortalité faible se doit peut-être au fait que « cette substance peut comporter des avantages pour la santé ». « Une découverte intéressante que les médias de masse ne se soucient guère de rapporter », précise AlterNet.
2. La promulgation de lois sur l’usage médicale de la marihuana est associée à une quantité inférieure de suicides.
La consommation de cannabis est-elle susceptible de réprimer les pensées suicidaires? Certainement pas, clament les médias grand public. Toutefois, une étude de l’Institute for the Study of Labor de Bonn en Allemagne, publiée en février dernier, a fournila preuve du contraire. Des chercheurs de l’Université d’Etat du Montana, de l’Université du Colorado et de l’Université d’Etat de San Diego ont évalué les taux de suicide avant et après l’application de lois concernant l’usage médical de la marihuana. Ils ont déterminé que le taux de suicide descend dans les Etats appliquant des lois sur l’usage thérapeutique du cannabis tandis qu’il grimpe dans les Etats n’ayant jamais appliqué une telle légalisation. Les chercheurs ont conclu également que « l’usage médical de la marihuana peut conduire à une amélioration du bien-être psychologique de jeunes adultes de sexe masculin, se traduisant par moins de suicides ».
3. Les effets de la fumée de cannabis dans les poumons sont moins problématiques que ceux du tabac.
Les effets de la fumée de cannabis dans les poumons du consommateur ne sont pas aussi nocifs que ceux du tabac. Certains médias ont déclaré le contraire comme Reuters qui affirmait que le risque de cancer provoqué par le cannabis est supérieur à celui de la cigarette. Cette information, selon laquelle la consommation d’un joint de cannabis équivaut à 20 cigarettes de tabac en termes de risque de cancer, avait été largement diffusée et prévoyait notamment une épidémie de cancers du poumon lié au cannabis dans les prochaines années.
Cependant, en janvier dernier, des chercheurs du prestigieux Journal of The American Association (JAMA), ont démontré que l’exposition à des niveaux modérés de fumée de cannabis, même à long terme, n’est pas associée à des effets néfastes sur la fonction pulmonaire. En outre, des scientifiques de l’Université de Californie à San Francisco ont également affirmé que leurs résultats suggéraient que la consommation occasionnelle de marihuana ne pouvait être associée à des conséquences néfastes sur la fonction pulmonaire. Par ailleurs, il n’y a pas non plus de corrélation entre la consommation de marihuana et l’apparition de cancers du poumon, même chez des sujets ayant consommé plus de 20.000 joints durant leur existence, font remarquer les différentes études.
4. L’usage du cannabis est très légèrement associé à une hausse des accidents de la route.
La BBC écrivait, l’année dernière, que les automobilistes consommant du cannabis au volant étaient la cause de deux fois plus d’accidents de circulation. Toutefois, une étude conjointe de l'université d'Aalborg au Danemark et de l'Institute of Transport Economics d’Oslo, a déterminé que les conducteurs sous cannabis engendrent moins d’accidents que ceux ayant consommé des substances telles que les opiacés, les tranquillisants, les antidépresseurs, la cocaïne, les amphétamines, les anxiolytiques ou l’alcool. Les risques d’engendrer un accident de la route sous cannabis sont similaires à ceux engendrés par la consommation d’antihistaminiques ou de pénicilline.
5. La classification du cannabis comme une drogue de classe 1 aux Etats-Unis est un parfait mensonge scientifique.
Au niveau fédéral, aux Etats-Unis, le cannabis est classé comme une substance de classe 1, ce qui signifie qu’il ne possède aucune vertu thérapeutique et qu’il constitue un danger pour la santé tout comme l’héroïne. C’est scientifiquement inexact et intenable, explique AlterNet.org qui précise que cette loi est totalement caduque. Telles sont les conclusions de la FDA, la Food and Drug Administration (« Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux ») et d’études menées sur douze ans par le Center for Medicinal Cannabis Research de l’Université de Californie qui ont montré les cannabinoïdes ont des effets positifs dans le traitement des douleurs neuropathiques, de la spasticité relative à la sclérose en plaque, de la migraine et du cancer.

La pauvreté en France


La Coop' fête sa première année d'existence.

La Coopérative Intégrale Toulousaine Fête sa première année! 

 SAMEDI 7 DECEMBRE AU MAQUIS

Autogestion- Décroissance- Transition -Mise en Réseau- Autonomie énergétique et alimentaire-
  • Ateliers toute la journée
  • Alimentation et boisson locale
  • Scène Ouverte
  • Black Market Session
  • Songo Sound System
Venez nombreu-ses-x!

 Le Maquis (Réquisition Autogérée)
23 impasse des réfractaires et des maquisards
31100 Toulouse
quartier Saint Simon près du lac de la Ramée.
À pied : Métro Basso Cambo (A),
bus 47 arrêt Guilhermy puis suivez les flèches


Voir Programme-ci joint!
Source : http://cooperative-integrale-toulouse.org/

Les dessous des fast-foods américains ne sont pas très ragoûtants

Source : Inform'Action

Portrait de Renaud Schira
8 Américains sur 10 mangent dans un restaurant rapide au moins une fois par mois. Et un sur deux, une fois par semaine. Avec 263 944 fast-foods en 2012, le moins qu'on puisse dire, c'est que les Américains en raffolent. Ce serait peut-être moins le cas s'ils avaient en tête les images repérées par le HuffPost américain lorsqu'ils franchissent la porte de leur restaurant préféré.
Parce que la France n'est pas en reste, ce qui suit va probablement vous intéresser. En effet la France est le deuxième marché du fast-food dans le monde. Les ventes de ce secteur ont explosé depuis 2004, de 74%. En 2012, le marché de la restauration rapide a représenté 34 milliards d'euros de vente.
Un délicieux sandwich aux œufs de Subway
subway
Si seulement ce n'étaient que des œufs
Subway Breakfast B.M.T.
David DiSalvo, qui écrit chez Forbes, a enquêté sur ces œufs. En fait, ils seraient une étrange mixture d'oeufs et... de "mélange d'oeufs": de la glycérine, un solvant qu'on trouve dans des crèmes de rasage, un peu de silicone...
Le glycérol est toutefois une substance naturelle. Depuis 1976, il est certifié par le FAO qu'il ne représente pas de danger, à moins d'être utilisé dans des proportions contre-indiquées.
En France, Subway ne propose pas de formule petit déjeuner. Pas de sandwiches aux œufs à l'horizon, donc. Mais ce même David DiSalvo explique que les oeufs de McDonald's ne sont pas forcément meilleurs. Ils seraient pasteurisés avec du phosphate de sodium, de l'acide citrique, et d'autres conservateurs, qui empêchent la moisissure.
Mmmmh, les bons McNuggets
mcnuggets
Sauf qu'en fait...
chicken
Le "poulet" est en fait un mélange pas très ragoûtant d'os, de carcasse de ce qui reste d'un poulet. C'est ce qui s'appelle de la "viande séparée mécaniquement". Sur cette photo, c'est un chef cuisinier, Jamie Oliver, qui a décidé de créer cette mixture rose pour montrer à quoi ça ressemble, en théorie. Sur Reddit, l'utilisateur "Dfunkatron", qui revendiquait être un ancien employé de McDonald's, a raconté une histoire un peu terrifiante...
" [...] J'ai accidentellement laissé un sac entier d'environ 100 nuggets de poulet sur un comptoir pendant bien trop longtemps. Ils ont fondu. Une sorte de flaque liquide. Je n'ai jamais compris pourquoi. Mais ils étaient complètement indiscernables des nuggets que je connaissais."
Rassurez-vous, au sein de l'Union européenne, les viandes séparées mécaniquement sont normalement interdites. Suite au commentaire d'un internaute, une précision: l'interdiction en Europe concerne les viandes à partir d'os de ruminants. Il y a donc de fortes chances que les nuggets que nous connaissons soient les mêmes que ceux des Etats-Unis.
Un taco "Doritos Locos" de Taco Bell, une chaîne à thème mexicain
taco
La viande, avant qu'elle n'aille dans ce taco

Ce truc qui ressemble à du pain d'épice, c'est de la viande en sac. En 2011, un scandale avait frappé Taco Bell: leur viande ne serait constituée que de 36% de bœuf. Depuis, la controverse a pris fin mais ils reçoivent toujours leur viande enrobée dans du plastique. De quoi douter de la qualité.
Un bon McRib
mcrib
Et la façon dont McDonald's la reçu

Le McRib est un hamburger à base de côte de porc, qui était en édition limitée. Il a créé la polémique lorsqu'un utilisateur de Reddit a posté l'image ci-dessus, qui montre à quoi ressemble la viande de ce burger lorsqu'elle est congelée. Heureusement pour vous, ce hamburger n'est pas vendu en France mais notamment aux Etats-Unis, au Canada, en Allemagne.
Essayons avec quelque chose de plus sain: une salade
salad
Mais la salade est un peu chimique
Side Salad from Burger King
La plupart des fast-foods, indique le HuffPost US, ne donnent pas la liste exacte des ingrédients. Pour garder les feuilles de salade bien croustillantes, du propylène glycol serait ajouté. Ce produit est considéré comme étant sans danger mais peut être trouvé dans des antigels ou des lubrifiants. Il en faudrait de très grandes quantités pour qu'il soit toxique, 22g/kg pour un rat, selon l'INRS.
Ici, une salade de Burger King, qui devrait revenir en France prochainement.
La sauce tomate
meatballs
Mais cette sauce pourrait contenir des asticots et des mouches...
Meatball spaghetti
Dans un communiqué, l'Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA), explique qu'il est "acceptable" pour les sauces de contenir, dans 100 grammes "30 œufs de mouche ou plus" et "un asticot ou plus". Nous sommes les premiers à vanter les mérites des insectes dans le futur, et il serait impossible de remarquer ces mouches dans la sauce, c'est simplement qu'en trouver là où on ne s'y attend pas... ça ne donne pas très envie.
Les frites que tout le monde adore
fries
Et voici à quoi elles ressemblent trois ans plus tard
old fries
(Credit: Imgur/atopiary)
Ces frites de McDonald's et de KFC ont été placées dans ces pots bien étanches en 2008. La photo a été prise en 2012. On voit que les frites de McDonald's n'ont pas l'air d'avoir pris une ride. Et pour cause, elles seraient pleines de conservateurs. Marion Nestle, présidente d'un programme d'études sur la nourriture, explique que McDo a dû utiliser une quantité considérable de propanoate de sodium pour éviter la moisissure.
Et le plus classique: le hamburger de chez McDonald's
hamburger
Toujours le même 14 ans plus tard, quelle chance

En 1999, un homme oublie son hamburger dans la poche de son manteau. Il le retrouve 14 ans plus tard, et c'est comme s'il était encore chaud (ou presque). Aucune trace de moisissure, aucune odeur. Selon les spécialistes, c'est la conséquence des substances ajoutées pour éviter que les ingrédients ne moisissent.
Bon appétit.
Source: 
Le Huffington Post

Notre-Dame-des-Landes. Ses abeilles butinent, l’apiculteur assigné en justice.

L’information pourrait passer inaperçue si elle n’était pas proprement ahurissante. un apiculteur a été assigné en justice par AGO-Vinci, parce que ses abeilles butinaient sur des parcelles que la société possèdent. A l’origine, l’apiculteur louait son rucher, composé d’une vingtaine de ruches, au conseil général. « En avril 2012 le conseil général l’a informé que ces parcelles appartenaient désormais à Aéroports du Grand Ouest. L’apiculteur s’est donc acquitté du fermage début 2013 à AGO. Somme par ailleurs encaissée par l’entreprise. Pour autant, AGO a demandé à mettre fin au contrat de fermage. Face au refus de l’apiculteur, celui-ci est convoqué au tribunal pour, entre autre, violation de propriété et occupation illégale de la parcelle. La peine proposée correspond à une astreinte de 100 € par jour de retard et 1 500 € de préjudice », raconte Europe Ecologie les Verts, qui apporte son soutien à l’apiculteur EELV se dit indigné par « l’attitude procédurière d’AGO censé construire un aéroport écologique ». Un vaste mouvement de soutien s’est déclenché par le biais notamment du collectif d’organisations agricoles (Copain 44) et par la fédération nationale des apiculteurs professionnels. Il comparaîtra mardi à 10 h devant le tribunal de Saint-Nazaire. Lire l'article complet=> http://www.lephare-ouest.fr/bretagne/notre-dame-des-landes-ses-abeilles-butinent-lapiculteur-assigne-en-justice/8033

Maltraitance institutionnelle : mobilisation le 8 à Condom (32)

Bonjour,

Le lieu pourrait être sympa, un parc, une belle pelouse, mais ce qu'il s'y passe relève de la Roumanie de Ceausescu.

Un IME privé pour enfants et ados polyhandicapés,  l'équipe dirigeante, les patrons sont une dynastie, de père mère en fille...

La maltraitance y est quotidienne depuis des années. Des éducs il a 17 ans avaient dénoncé cela, ils ont été condamnés en diffamation sur plainte du patron.

Aujourd'hui, après plusieurs signalements de salariés et de familles nous avons décidé d'agir et de réagir.
Un signalement en mai à l'ARS... et un rapport aujourd'hui qui confirme nos signalements mais laisse les mêmes patrons en place !

Nous avons médiatisé. Vous pouvez lire ci-dessous les articles.

Venez nombreux-ses. Mobilisez autour de vous. 
Nous ne pouvons échouer une troisième fois !

Anne Marie N.
06 32 73 59 76

 
                           MANIFESTATION
            DIMANCHE 8 DECEMBRE A 10 H
        DEVANT L’IME MOUSSARON à CONDOM


France 3 national du 23 midi
http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/25/1760315-fumel-porte-plainte-maltraitance-contre-institut-est-soigne-fils-handicape.html
http://www.leparisien.fr/societe/gers-maltraitance-sur-des-enfants-handicapes-23-11-2013-3343127.php
http://www.sudouest.fr/2013/11/22/sous-surveillance-1236527-2277.php
http://www.la-croix.com/Actualite/France/L-ARS-suit-de-pres-la-remise-en-ordre-de-la-Maison-des-enfants-de-Moussaron-2013-11-22-1064659
http://www.la-croix.com/Actualite/France/Un-institut-accueillant-des-enfants-handicapes-sur-la-sellette-2013-11-21-1064298
http://midi-pyrenees.france3.fr/2013/11/21/gers-un-institut-pour-enfants-lourdement-handicapes-epingle-pour-ses-pratiques-non-adaptees-362105.html
http://www.sudouest.fr/2013/11/21/gers-un-institut-pour-enfants-handicapes-epingle-par-l-ars-1236329-2277.php
http://pourquoi-docteur.nouvelobs.com/Un-institut-pour-handicapes-accuse-de-graves-maltraitances-4407.html
http://www.sudouest.fr/2013/11/23/moussaron-ce-que-dit-le-rapport-de-l-ars-1237947-816.php
http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/22/1758536-condom-i-e-moussaron-nouveau-accusation.html

https://news.google.com/news?ncl=dJSsb2vFaT9mA8MbEIp4fa4Sob5HM&q=ARS+gers&lr=French&hl=fr

mardi 26 novembre 2013

Big Brother Awards France 2013 !

La dernière édition des Big Brother Awards France a eu lieu le 26 Juin 2013 à la Parole Errante

Source : Big Brother Awards France

Lors de cette soirée, les Prix Orwell 2013 sanctionnant les pires atteintes à la vie privée et aux libertés ont été dévoilés. Les gagnants de l’année sont : 

Orwell Localité
Le Conseil général de Seine-Saint-Denis pour le recueil décomplexé de données personnelles des « usagers » qui se présentent au service social.
Orwell Exécuteurs des basses oeuvres
Deux candidats ex aequo. La Direction centrale de la police aux frontières pour l’expulsion des jeunes étrangers sur la base de tests osseux humiliants, discriminatoires et invalidés par le corps médical. Jean-François Cordet, ex-directeur général de l’Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA) pour un tri sélectif qui ne laisse pas d’empreintes.
Mention spéciale Bentham
Paul Landauer, un artisan zélé de l’urbanisme et de l’architecture sécuritaires.
Orwell Novlang
Orange Préférences pour avoir voulu mettre en place des outils de DPI (Deep Packet Inspection) de surveillance des activités internet privées de ses abonnés, sous couvert de leur proposer de meilleures publicités ou services.
Orwell Entreprise
Le GIE cartes bancaires pour avoir sciemment laissé un système non sécurisé NFC sur nos cartes bancaires.
Mention spéciale “Flicage des Salariés”
Conforama, Ikea, Castorama et Elior pour le flicage, plus ou moins inventif, de leurs salariés.
Orwell Etat & Elus
Marielle Gallo, députée UE, pour son acharnement à faire passer les entreprises avant nos données personnelles.
Voltaire
Isabelle de Léon, agent au Pôle Emploi pour refus de participer à une formation au contrôle des papiers d’identité des demandeurs d’emplois.
Orwell Ensemble de son oeuvre
Philippe Vannier, PDG de Bull, et son associé Stéphane Saliès, pour disséminer des technologie de surveillance de masse dans des pays qui peuvent ainsi réprimer leurs populations.
Le Prism du Jury
A la dernière minute, le dossier PRISM, très discuté, a été disqualifié pour dopage.
Le jury, cette année, était composé de :
- Christine Tréguier, journaliste à Politis.fr
- Jérémie Zimmermann, co-fondateur et porte-parole de La Quadrature du Net
- Françoise Martres, présidente du syndicat de la magistrature
- Fabrice Epelboin, journaliste à Reflets.info
- Jean-Marc Manach, rédacteur en chef de l’émission le Vinvinteur (France 5)
- Pascal Schmitt, co-fondateur du collectif d’artistes les Virtualistes
- Xavier de La Porte, producteur de l’émission Place de la toile (France Culture)
- Jérôme Thorel, journaliste à Reflets.info et auteur d’ "Attentifs ensemble !"
- Benjamin Bayart, président de la Fédération FDN French Data Network
La vidéo de la cérémonie est disponible ici.

« ATTENTIFS ENSEMBLE : l’injonction au bonheur sécuritaire »

- Jérôme THOREL. Edition La Découverte, Les empêcheurs de penser en rond - collection Repères.

Source : Résistance à la délation

Quelques extraits choisis de la table des matières : (240 pages)

1. Le consentement au « progrès ». Histoire d’une propagande industrielle
Les canuts contre le règne de l’ingénieur.
De la neutralité de l’informatique à ses « usages » préfabriqués.
2. Le langage, rouage du consentement à la surveillance
Vidéoprotection ou vidéotranquillité ?
Le « fichier », un gros mot repoussoir.
Les mots de la CNIL pour faire avaler la pilule.
3. Architecture défensive et sécurité urbaine. Le conditionnement au quadrillage des populations.
Du travail social « de gauche » au contrôle social « de droite ».
5. Réseaux sociaux et fichiers tentaculaires.
« Assujettissements subtils » des identités numériques à la machinerie panoptique.
- Les acteurs du travail social, complices involontaires ?
7. Chroniques de l’insécurité et de la violence. Les rouages médiatiques de l’ordre sécuritaire
Violence et information télévisée : « faits-divers » ou « faits de société » ?
9. Triomphe de l’éthique aux dépens du droit et contre-pouvoirs imaginaires. Les lubrifiants de l’acceptation.
Les comités d’éthique de la « vidéoprotection » : l’art de la dispersion.
Conclusion :
Désobéir ou s’insurger ? Quelques pistes pour détraquer la machine
Voir sur le site de l’éditeur, la table des matières complètes  : http://www.editionsladecouverte.fr/...

Coopérative Intégrale Toulousaine : prochaine AG

Prochaine Agora :  Samedi 30 novembre au 10 quai St Pierre à Toulouse.

La nouvelle Réquiz'

Plus d'info : Le site de la coopérative.

vendredi 22 novembre 2013

La richesse des milliardaires du monde a doublé depuis 2009

Andre Damon
Source Le Grand Soir

Depuis 4 ans, on nous parle de crise, de récession, de rigueur, qui engendrent inévitablement une baisse de pouvoir d’achat.
Mais contrairement à la crise de 1929, où les banques se sont écroulées une après l’autre telles des dominos, victimes de leurs erreurs de spéculation, il semblerait désormais que les banques soient plus lucides ou (et ?) protégées (par les États ?), car cette crise qui dure, et perdure, ne voit aucune banque passer et trépasser, alors que leurs clients (quel travailleur, et même chômeur, n’a pas un compte bancaire ?) , là où leurs "bienfaiteurs" partaient en banqueroute par le passé, partent eux en déroute totale, aujourd’hui, victimes des erreurs de leurs bailleurs.
L’article qui suit vous démontre clairement que, dans la société actuelle, ce n’est pas le travail qui engendre la richesse. Et pourtant ..., s’il n’y avait pas des ouvriers pour travailler et produire, sur quoi spéculeraient nos grands riches inactifs ?
PEUPLE, REVEILLE-TOI !
Chien Guevara
http://forget.e-monsite.com/pages/les-scandales/la-richesse-des-millia...

La richesse des milliardaires du monde a doublé depuis 2009

Par Andre Damon / 14 novembre 2013
Alors que les travailleurs aux États-Unis et ailleurs dans le monde voient leurs revenus chuter, la valeur nette combinée des avoirs des milliardaires du monde a doublé depuis 2009, selon un rapport publié mardi par UBS et Wealth-X, des sociétés-conseils faisant un suivi des super-riches.
La richesse collective des milliardaires du monde atteint maintenant le sommet de 6 500 milliards de dollars, un chiffre presque aussi grand que le produit intérieur brut de la Chine, la deuxième économie du monde. Le nombre de milliardaires a augmenté à 2 170 en 2013, alors qu’il était de 1 360 en 2009, selon le rapport.
Le vaste enrichissement de cette couche sociale provient de la flambée des marchés boursiers, alimentée par « l’argent facile » et les opérations d’impression de la Réserve fédérale américaine et d’autres banques centrales. Ce processus s’intensifie. Ainsi, la semaine dernière, la Banque centrale européenne, répondant à une détérioration des conditions économiques en Europe, a abaissé son taux d’intérêt directeur de moitié, le faisant passer de 0,5 pour cent à 0,25 pour cent, insufflant ainsi une nouvelle vague de liquidités dans les marchés financiers.
Le lendemain de la publication du rapport de Wealth-X, Twitter, le service de réseautage social, a lancé son offre publique initiale, créant 1 600 millionnaires sur papier en une seule journée, alors que ses actions ont doublé en quelques heures selon le cabinet d’analyse financière PrivCo. Evan Williams, co-fondateur du site, a augmenté sa richesse dans le processus, la faisant passer de 1 milliard de dollars à 2,5 milliards de dollars. L’autre co-fondateur, Jack Dorsey, a fait 500 millions de dollars, ce qui porte maintenant sa fortune à 2 milliards de dollars.
Ce rapport sur la richesse reflète la croissance parasitaire du secteur financier dans l’économie mondiale. Ainsi, 17 pour cent des milliardaires ont amassé leur richesse dans les secteurs financier, bancaire et de l’investissement plus que tout autre, alors que seulement 8 pour cent se sont enrichis dans le secteur manufacturier.
La grande expansion dans les revenus des super-riches survient alors même que les services sociaux subissent des compressions sauvages aux États-Unis, en Europe et dans le monde entier. Plus tôt ce mois-ci, les prestations de coupons alimentaires ont été réduites pour la première fois dans l’histoire des États-Unis, et les prestations de chômage prolongées doivent expirer complètement à la fin de l’année.
Le budget du programme de coupons d’alimentation SNAP est actuellement de 74,6 milliards de dollars par année, et le financement pour un an de la prolongation des allocations de chômage prolongées qui prendront fin en janvier coûterait 25,2 milliards de dollars. La valeur nette combinée des avoirs des 515 milliardaires américains permettrait de financer ces deux programmes pendant 100 ans.
En plus d’analyser la richesse des milliardaires du monde entier, le rapport documente les énormes sommes dépensées par ceux-ci en articles de luxe. Les milliardaires du monde entier possèdent pour environ 126 milliards de dollars en yachts, jets privés, oeuvres d’art, antiquités, articles de mode, bijoux et voitures de collection. Ce chiffre est supérieur au produit intérieur brut du Bangladesh, un pays de 150 millions de personnes.
Les 2 170 milliardaires du monde détiennent 48 milliards de dollars en yachts, soit une moyenne de 22 millions de dollars par navire. Pour mettre ce chiffre en perspective, les Nations Unies ont estimé que pour éradiquer la faim dans le monde, il faudrait un investissement de 30 milliards de dollars par année.
Le rapport estime les avoirs immobiliers des milliardaires de la planète à 169 milliards de dollars, soit en moyenne 78 millions de dollars par personne. Comme il est noté dans le rapport, « le milliardaire moyen possède quatre maisons, chacune ayant une valeur de près de 20 millions de dollars. »
Le rapport ajoute : « Le temps et la distance sont rarement des limites pour les milliardaires du monde, beaucoup ayant un ou deux jets privés, un super yacht et d’autres modes de transport confortables et rapides, sans parler de plusieurs maisons disséminées ailleurs dans le monde. »
En dépit de leur mobilité, les milliardaires du monde sont concentrés autour des grands centres financiers tels New York, qui compte 96 milliardaires, suivi par Hong Kong avec 75, Moscou avec 74, et Londres avec 67. Si la richesse des milliardaires de New York était réparties entre les 1,7 millions d’habitants pauvres de la ville, chacun obtiendrait 170.000 dollars.
La couche sociale des super-riches représente un énorme fardeau pour la société mondiale, car elle ne produit rien de valeur alors qu’elle monopolise de vastes ressources. Non seulement de vastes ressources sociales sont consacrées à l’enrichissement personnel des super-riches, mais de plus, leur domination sur la vie économique et politique agit comme un bloc à toute solution rationnelle aux grands problèmes auxquels est confrontée l’humanité. Le contrôle des super-riches sur tous les aspects de la vie politique à travers le monde a des conséquences désastreuses.
Cet état de fait est le résultat inévitable du système capitaliste, qui traite la richesse des milliardaires du monde entier comme sacro-sainte, alors que les besoins de la population, tels que l’éducation, le logement et la santé, sont sujets à être sacrifiés.
Andre Damon
Source : http://www.wsws.org/fr/articles/2013/nov2013/rich-n14.shtml

" La montée du fascisme en Grèce à l’ère austeritaire"

Conférence - débat à l'Universite Populaire deToulouse
L’Université Populaire de Toulouse et le CODEX31 (Comité départemental contre l’extrême droite) invite Nikos Smyrnaios le mardi 19 novembre à 20h30 au Bijou, 
à l’occasion de la souscription pour la parution du livre  

"Aube Dorée. Le livre noir sur le parti nazi-fasciste grec" 

de Dimitris Psarras par les éditions Syllepse (http://www.syllepse.net).

L’assassinat de Pavlos Fyssas, musicien et militant anti-fasciste, par des sbires d’Aube dorée le 17 septembre à Athènes a soulevé une vague d’indignation en Grèce et en Europe. Ce meurtre de sang froid est l’aboutissement logique d’un engrenage qui a commencé en Grèce lors des élections de 2012.
L’entrée au Parlement de l’organisation criminelle Aube dorée sur fond de crise économique et sociale a légitimé son discours raciste. L’absence de reflexes antifascistes de la population et la tentation extrémiste de certains lui ont permis de s’enraciner.

L’apathie du système politique aux abois, – à l’exception de Syriza et des organisations de gauche radicale – a laissé le champ libre aux gesticulations des députés néo-nazis à l’enceinte même du Parlement.
La complicité d’une partie de la police a permis aux bandes criminelles d’agresser, torturer et même tuer impunément des immigrés sans défense, mais aussi des homosexuels et des militants de gauche.
Comment en sommes-nous arrivés là ? Comment cette extrême droite grecque, décriée et marginale il y a quelques années encore, parvient-elle à présent à dicter l’agenda politique en imposant ses choix radicaux au système partisan ?

S’inspirant du livre de Dimitris Psarras, la conférence a pour objectif de répondre à ces questions à travers la mise en perspective historique et politique du phénomène d’Aube dorée. Les racines de l’extrême droite grecque seront explorées ainsi que les particularités politiques, socioéconomiques mais aussi culturelles qui ont permis son développement ces dernières années.

Enfin, seront évoquées les initiatives récentes à ce sujet (arrestation des cadres d’Aube dorée, arrêt du financement public, investigations journalistiques sur ses liens avec des hommes d’affaires influents, liens avec les milieux mafieux) ainsi que le contexte européen.

Voir aussi : Ne vivons plus comme des esclaves film de Yannis et Maud Youlountas

 et du même auteur le livre : Exarcheia la noire 
 Au cœur de la Grèce qui résiste (octobre 2013)

Diffusion et téléchargements gratuits en suivant les liens.

" Le peuple veut, une exploration radicale du soulèvement arabe "

Conférence - débat 
Universite Populaire Toulouse
L’Université Populaire de Toulouse invite Gilbert Achcar,  lundi 25 novembre à 20H30, salle Osète, 
pour une conférence-débat.

Le Peuple Veut, une exploration radicale du soulèvement arabe.

Loin des interprétations simplistes des soulèvements qui ont ébranlé le monde arabe depuis décembre 2010 (interprétations culturelles, générationnelles, confessionnelles ou vulgairement policières), Gilbert Achcar analyse ici en premier lieu les modalités particulières du développement du capitalisme dans cette région du monde.

Modalités qui produisent un blocage de la croissance dont les conséquences sociales dramatiques (pauvreté, inégalité, précarité – chômage surtout) se sont aggravées durant les dernières décennies sous l’effet du despotisme politique ambiant et du népotisme qu’il entretient comme mode de gouvernement.

Caractérisant ces soulèvements comme le point de départ d’un processus révolutionnaire au long cours, et non comme une éruption aboutie (un “printemps arabe”, selon l’appellation séduisante mais trompeuse), l’auteur livre une analyse concrète des forces sociales en présence et dresse un bilan d’étape, pays par pays, de la Tunisie à la Syrie en passant par l’Égypte, le Yémen, le Bahreïn et la Libye.

Il éclaire ce faisant le rôle ambigu des mouvements se réclamant de l’islam, notamment les Frères musulmans, et de leurs soutiens anciens et actuels à l’échelle régionale (le Royaume saoudien et l’émirat du Qatar), fidèles alliés des États-Unis. L’attitude de Washington face à la crise régionale est décortiquée.
L’auteur montre également les limites du “tsunami islamique” que d’aucuns ont saisi comme prétexte pour dénigrer les soulèvements dans leur ensemble.

Gilbert Achcar est un chercheur franco-libanais et écrivain. Il a vécu au Liban jusqu’en 1983, date de son arrivée en France. Jusqu’en 2003, il a été professeur de science politique et des relations internationales à l’Université Paris VIII. Il est ensuite parti poursuivre son travail au centre Marc Bloch de Berlin. Depuis août 2007, il est professeur à la School of Oriental and African Studies de l’Université de Londres, donnant des cours sur les questions de développement et de relations internationales.
 Il contribue régulièrement au Monde diplomatique, Znet, et l’International Viewpoint. Il est membre de l’Institut international de recherche et d’éducation.
 Il a participé à l’élaboration d’un ouvrage sur la politique étrangère des États-Unis avec Noam Chomsky.

Brésil : une révolution 2.0

 

En juin dernier, le Brésil a connu une vague de manifestations et de mobilisations. L’augmentation de 20 centimes du prix des tarifs dans les transports en commun a été l’élément déclencheur de la contestation au point de faire de cette somme le symbole de la révolte.
D’autres revendications se sont rapidement fait entendre notamment contre les sommes colossales investies dans la Coupe du monde de football. Ce qui rend si particulier ce mouvement qui a fait descendre plus d’un million de personnes dans la rue, c’est que pour la première fois, on assiste à un mouvement non plus organisé par les partis politiques, mais par les réseaux sociaux.

L’information a circulé via Facebook. L’association Passe Livre (« Laissez-passer »), qui lutte pour la gratuité des transports en commun, a appelé à manifester. 15 000 personnes se sont retrouvées à São Paulo, le reste du pays a suivi. Un seul moyen d’organisation, un seul moyen d’information : les réseaux sociaux. Ceux qui veulent se joindre aux manifestants n’ont pas d’autres solutions que de suivre les pages Facebook de Passe Livre ou des Anonymous brésiliens.

Lors des premières manifestations, la police a fait preuve d’une grande violence, attaquant la foule à coups de matraques, de tirs de balle en caoutchouc et de gaz lacrymogène. Si la presse brésilienne ne fait pas alors échos des échauffourées, les images circulent rapidement sur les réseaux sociaux. La photo d’un jeune tenant une pancarte avec la phrase « Quitte ton Facebook et descend dans la rue », publiée sur le réseau Instagram, résume bien l’esprit du mouvement et met en évidence le rôle des réseaux sociaux dans la volonté d’instaurer le débat et de relayer les abus commis par la police.


Dans un pays où Facebook compte 54 millions d’utilisateurs, le site a nourri l’insatisfaction et les débats, et a relayé tout ce qu’il s’est passé autour des manifestations au Brésil : vidéos, photos, documents. Ainsi, les Anonymous dévoilent une liste des biens de la présidente Dilma Rousseff et d’autres personnages politiques. Une journaliste a publié sur YouTube une vidéo où elle raconte comment un policier lui a tiré sur le visage avec une balle en caoutchouc. Pour relayer les événements, les manifestants demandent à leurs voisins d’ouvrir leurs réseaux wifi.

Les protestataires décident de prendre le pouvoir sur l’information. Désormais, les images circulent sur les réseaux sociaux et en temps réel. Ce sont les médias NINJA (pour « Narrations indépendantes, journalisme et action »). Leurs images sont accessibles sur des téléphones portables dans un pays où on vend en moyenne trente smartphones chaque minute. La chaîne de télévision Globo est obligée de revoir la manière dont elle traite ces événements. Leur partialité apparaît en effet clairement quand on confronte les deux traitements de l’actualité.

La presse internationale s’est rapidement détournée des événements au Brésil. La mobilisation n’a pourtant pas pris fin. Elle est moins importante qu’en juin mais en septembre des dizaines de milliers de personnes se sont organisées, toujours via les réseaux sociaux, pour manifester le jour de la fête nationale. 172 manifestations ont eu lieu à travers le pays. Les Brésiliens ont entendu le message, ils ont quitté leur Facebook pour descendre dans la rue.
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 *Noémie ToledanoAprès avoir écrit pour la presse écrite, Noémie Toledano se spécialise dans le web et les réseaux sociaux. Elle anime aujourd’hui des communautés en ligne mais écrit toujours sur les sujets qui la passionne : la culture et les mouvements citoyens

En Espagne, la crise booste les monnaies sociales et locales

Par Andrea Ornelas, swissinfo
Madrid
De nouvelles monnaies telles que le boniato, l’ecosol, le puma ou encore la mora ont fait leur apparition dans différentes régions espagnoles. Tirant profit de la crise, elles sont un moyen de soutenir l’économie locale mais aussi de protester contre un système financier déshumanisé.
La longue et profonde crise économique qui frappe l’Espagne a engendré un boom des monnaies dites sociales, également connues sous l’appellation de solidaires ou complémentaires. Il en existerait à l’heure actuelle près d’une trentaine dans le pays. De la Catalogne au Pays basque en passant bien évidemment par Madrid, chaque région possède sa propre devise.

Contrairement à l’euro, ces monnaies locales ne sont généralement pas représentées physiquement par des pièces et des billets. Mais elles sont bel et bien reconnues comme un moyen de paiement pour toute une palette de biens et de services: nourriture, livres, habits, liqueurs artisanales, cours d’auto-école, de gymnastique, séances de psychothérapie, etc.

«Le boniato, par exemple, exerce la même fonction qu’une monnaie. Il n’existe certes pas de billet de 5 boniatos, mais cette monnaie est bel et bien un moyen d’échange et possède un équivalent monétaire», explique José Vargas, membre de la coopérative qui gère la maison d’édition «Trafiquants de rêves», l’une des entreprises madrilènes qui a introduit le système de paiement en boniatos.

Alternative à la crise

«En période de crise économique et d’explosion du chômage, on observe fréquemment la création de nouvelles monnaies sociales», relève Jean-Michel Servet, professeur à l’Institut des Hautes études internationales et du développement de Genève.

Ce que confirme Alvaro Martin Enriquez, directeur de l’innovation chez AFI, une société madrilène spécialisée dans la finance: «Les monnaies complémentaires acquièrent une signification particulière en temps de crise, car elles encouragent les activités locales. C’est particulièrement le cas en cette période de mauvaise conjoncture: le taux de chômage a en effet dépassé la barre des 25% et le revenu des familles chute drastiquement».

Membre de la coopérative Heliconia, qui se consacre à l’offre de services environnementaux et qui est l’un des principaux promoteurs du boniato, César Gomez Veigez souligne toutefois que les monnaies sociales, le boniato en particulier, ne sont pas nés de la crise de 2008: «Le réseau de coopératives qui s’est créé en vue d’encourager une économie plus solidaire existe depuis deux décennies déjà. Pour soutenir leurs activités, elles avaient besoin d’un moyen d’échange, qui a vu le jour sous le nom de boniato».

«Dynamiser l’économie locale»

L’émergence des monnaies sociales et locales est également un moyen de protester et de proposer des alternatives face aux politiques d’austérité. Elles sont le «révélateur d’un problème beaucoup plus profond, d’une fracture idéologique», estime ainsi Jean-Michel Servet.

«Jusqu’en 2007, le monde pensait qu’il devait suivre aveuglement les préceptes du libre-échange. Mais la crise s’est prolongée et a conduit une partie de la population à remettre en question ce paradigme. Les monnaies complémentaires font souvent partie intégrante d’un système d’économie solidaire qui encourage le commerce durable et responsable et qui privilégie les produits locaux et artisanaux. Cela permet de dynamiser les économies de proximité».

César Gomez Veiga estime quant à lui que «les boniatos revêtent un caractère symbolique. Ils sont un signe de transformation, d’identité, la preuve qu’une économie plus solidaire est possible et nécessaire». Le militant soutient que les coopératives ayant rejoint le réseau d’Economie alternative et solidaire (REAS) et qui utilisent le boniato ont réussi à mieux résister à la crise que les commerces traditionnels.

Manque de soutien institutionnel

Pour exister à une plus large échelle, les monnaies sociales ont cependant besoin d’un appui institutionnel, chose qui n’existe pas en Espagne. «Lorsqu’une monnaie sociale n’est pas assez connue et acceptée par la population, elle est condamnée à l’échec, car elle requiert obligatoirement une masse critique pour fonctionner», explique Alvaro Martin Enriquez. L’économiste cite comme exemple la livre de Bristol, née en 2012 au Royaume-Uni et grâce à laquelle il est possible d’acquérir des biens et des services dans plus de 300 commerces locaux. La particularité de cette monnaie – dont la valeur est identique à la livre sterling – est le soutien qui lui est accordé par la Bristol Credit Union, donc indirectement par la Banque d’Angleterre.

La livre de Bristol dispose de ses propres coupures. Les consommateurs peuvent ouvrir des comptes électroniques qui leur permettent d’acheter directement à l’aide d’une carte dans les magasins. Ils peuvent également réaliser des transactions via Internet ou depuis leurs téléphones portables.

«En Espagne, l’utilisation des monnaies sociales est plus marginale, moins sophistiquée, et est loin de pouvoir compter sur un soutien institutionnel», affirme Martin Enriquez. Ces devises alternatives espagnoles nagent dans une zone grise et sont gérées en parallèle au système monétaire étatique.

De plus en plus d’adeptes

A l’heure actuelle, il n’existe pas de données ou d’enquêtes officielles à propos de l’évolution des monnaies complémentaires en Espagne. Leur progression est toutefois évidente. Cela se manifeste non seulement par le nombre croissant de monnaies qui se créent, mais également par l’intérêt qu’elles éveillent chez les consommateurs.

Au début du mois de juin a eu lieu à Madrid la première Fête de l’économie solidaire, un événement auquel ont participé plus de 10'000 personnes et près de 130 exposants. Les organisateurs de l’événement avaient imprimé exceptionnellement pour l’occasion du papier-monnaie en boniatos. Selon leurs estimations, 40'000 transactions ont pu être réalisées grâce à cette devise tout au long la manifestation.

Des événements du même type ont déjà eu lieu à Saragosse et Pampelune, d’autres sont prévus à Bilbao et Barcelone. Les Espagnols rationnent leur consommation et cherchent des alternatives pour maintenir en vie l’économie de proximité au-travers de devises alternatives à l’euro, ce qui apparaît comme une conséquence indéniable de la crise. «Les boniatos et les autres monnaies complémentaires ne sont pas nées de la crise, souligne encore une fois César Gomez Veiga. Mais oui, la crise fait qu’aujourd’hui elles ont de plus en plus le vent en poupe».
(Adaptation de l’espagnol: Samuel Jaberg)

Agriculteurs et jardiniers seront-ils bientôt obligés de cultiver dans la clandestinité ?

Source : Bastamag
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Les paysans qui ressèment leur récolte seront-ils considérés comme des trafiquants ? Oui, ont répondu les sénateurs à l’unanimité en adoptant le 20 novembre un projet de loi élargissant aux plantes le délit de contrefaçon. S’émanciper des droits de propriété détenus par les grandes firmes semencières sera désormais un délit. La loi prévoit aussi de nouveaux moyens de répression contre paysans et jardiniers clandestins. Pour les promoteurs de la loi, il s’agit simplement de « protéger les entreprises ».
Semer sa propre récolte. Un acte des plus banal perpétué depuis les prémisses de l’agriculture. Un acte désormais considéré comme criminel, au même titre que l’impression de fausses monnaies, la vente de médicaments illicites à partir de molécules copiées, ou la reproduction de sacs ou de montres de grandes marques. En 2014, la chasse aux contrefaçons pourrait s’étendre jusque dans les potagers, les champs et les fermes. Le 20 novembre, les sénateurs ont voté à l’unanimité – y compris les écologistes – une proposition de loi destinée à renforcer la lutte contre la contrefaçon. Celle-ci représente « près de 10 % du commerce international » et grève les recettes fiscales de la France de plus de six milliards d’euros chaque année. Or, la répression de la contrefaçon prévoit d’être étendu à l’ensemble des branches de la propriété intellectuelle. Parmi elles, les « obtentions végétales ». Un terme qui recouvre les semences de ferme, ces graines issues de variétés sélectionnées par l’industrie semencière, que l’agriculteur sème, récolte et, de fait, multiplie.
La contrefaçon est « souvent le produit de l’exploitation d’être humains et du travail illicite » pointe le projet le loi, et « participe au financement de nombreuses organisations mafieuses et terroristes ». « Les agriculteurs qui utiliseraient des semences de ferme sur leur propre exploitation [sont assimilés] de manière tout à fait abusive, à des criminels en réseau », s’insurge la Coordination rurale. « L’acte millénaire de sélectionner et de ressemer une partie de sa récolte sera considéré comme une contrefaçon, c’est à dire sera mis sur le même plan que la reproduction frauduleuse d’un objet ou d’une monnaie », renchérit le collectif Semons la biodiversité [1] qui avait interpellé les sénateurs dans une lettre ouverte. Graines de soja, de maïs, de tomates, de céréales ou de patates pourront ainsi être considérées comme des copies illégales !
Plusieurs groupes parlementaires [2] avaient pourtant demandé que soit insérée la précision suivante : « La production à la ferme par un agriculteur de ses semences pour les besoins de son exploitation agricole ne constitue pas une contrefaçon et ce, quelle que soit l’origine de ses semences. » L’amendement a finalement été retiré, suite à la promesse du député socialiste Michel Delebarre, rapporteur du projet de loi, d’un nouveau débat. « Ce débat aura lieu dans le cadre de la loi d’avenir agricole en janvier prochain, a-t-il assuré. Il n’y a pas de risques avec ce projet. » Une lecture attentive du texte révèle pourtant le contraire.
L’État au service des entreprises privées
Cette loi vient renforcer un arsenal juridique qui protège les entreprises commercialisant des semences. Depuis 2011, une loi (analysée ici) autorise la reproduction à la ferme de seulement 21 variétés de semences, en échange du paiement d’une redevance appelée « Contribution volontaire obligatoire » (sic)... Pour toutes autres variétés, la reproduction est donc interdite, au prétexte de ne pas violer le droit de propriété intellectuelle détenue par l’entreprise ! « La loi de 2011 demande à tous les agriculteurs qui font des semences de ferme de s’enregistrer auprès de l’administration, explique Guy Kastler du Réseau semences paysannes, contacté par Basta !. Aujourd’hui, les entreprises ne poursuivent pas les agriculteurs qui n’ont pas payé cette redevance car elles n’en ont pas les moyens. Cela leur coûterait trop cher d’apporter la preuve de la contrefaçon. » Jusqu’à maintenant, les agriculteurs continuaient donc de reproduire leurs semences à la ferme, sans risquer d’être poursuivi [3].
« La nouveauté, c’est que ce projet de loi demande à l’administration d’aider l’entreprise à lutter contre les contrefaçons et de transmettre toutes les informations dont elle dispose », poursuit Guy Kastler. Les services de l’État mettront donc à disposition des entreprises une liste d’agriculteurs qui sont présumés contrefacteurs. Sur simple demande de l’entreprise détenant un droit de propriété intellectuelle sur une variété, les services des douanes pourront saisir les semences « contrefaites », ou la récolte qui en est issue. Un agriculteur ayant cultivé une variété pour laquelle les semences de ferme sont interdites pourra voir sa récolte détruite... « Ou confisquée jusqu’à ce qu’il paye des royalties (redevances, ndlr) s’il s’agit d’une espèce dérogatoire », précise Guy Kastler. Et d’ajouter que « si l’Etat n’applique pas la loi en faisant payer l’agriculteur, il pourra être poursuivi par l’entreprise », comme Basta ! l’avait déjà souligné dans cette enquête.
Des douaniers infiltrés en zone rurale ?
Pire, l’agriculteur ne devra pas seulement disposer de factures pour ses semences, mais aussi pour ses animaux reproducteurs et ses préparations naturelles. Quid du paysan-boulanger qui élabore son propre levain pour faire son pain, ou du fromager qui utilise son propre ferment ? Avec ce projet de loi, les douaniers pourront se présenter comme des acheteurs de semences de ferme en vue de prouver la contrefaçon. Ils pourront utiliser deux techniques, « l’infiltration » (article 9) et « les coups d’achat » (article 10), décrites dans la proposition de loi :

« Jusqu’à maintenant, l’entraide et la confiance sont des fondements du tissu social du monde rural », rappelle Guy Kastler. Mais avec ces dispositions, toute personnes demandant d’échanger des semences sera susceptible d’être un agent de la lutte contre les contrefaçons. De quoi générer un climat de méfiance généralisé... Pourtant, selon la Coordination nationale pour la défense des semences fermières (CNDSF), il existe déjà « un arsenal juridique (...) permettant aux détenteurs des certificats d’obtentions végétales de faire respecter leur droit. Il en est pour preuve l’ensemble des contrôles réalisés sur le terrain très régulièrement chez les agriculteurs et chez les prestataires de service par les organismes habilités dans le but de contrôler le respect de la législation sur les semences. » En mai dernier, Basta ! relatait la visite d’un agent de la répression des fraudes sur un marché en Ariège, où les petits maraîchers se sont vus notifier une amende potentielle de 450 euros pour diffusion de « légumes clandestins »...
Généralisation des OGM ?
« C’est cette menace constante de poursuite en contrefaçon qui a conduit les agriculteurs américains à cultiver en moins de dix ans plus de 90 % de leurs champs de soja et de maïs avec des OGM brevetés et qui a condamné à la faillite ceux qui ont voulu résister », alertent plusieurs personnalités dans le journal Le Monde. Aujourd’hui, 75 % du marché mondial de semences est contrôlé par seulement… dix multinationales ! Mais pour le sénateur socialiste Richard Yung, à l’origine de la proposition de loi sur la contrefaçon, il s’agit de « protéger nos entreprises ». Richard Yung a fait toute sa carrière dans le monde de la propriété intellectuelle et des brevets, de l’Institut national de la propriété industrielle à l’Office européen des brevets, à Munich. « Le risque, c’est que vous développiez une nouvelle plante, et qu’elle soit reproduite sans que l’on vous paye », explique-t-il, cité par Reporterre.
Que les semenciers ne soient pas payés n’est pourtant pas d’actualité. Le montant des exportations de semences et plants, hors Hexagone, représente près de 1,5 milliard d’euros en 2012-2013, soit une hausse de 15 % par rapport à l’exercice précédent. « Cette performance représente l’équivalent de 20 Airbus A320 », se félicite ainsi le Groupement national interprofessionel des semences. Celui-ci reproche aux agriculteurs qui reproduisent leurs semences à la ferme de ne pas participer au financement de la recherche. Le caractère de telle variété plus résistante aux climats secs, ou de telle autre moins vulnérable aux insectes est-elle pour autant la propriété des grandes firmes semencières ? « Il est le résultat de 10 000 ans de sélection paysanne, anonyme et publique », estime Jacques Caplat de l’association Agir pour l’environnement. Le sélectionneur professionnel serait donc tout aussi redevable en s’appropriant un travail engagé par les paysans depuis des millénaires. Mais lui ne commet pas de délit de contrefaçon.
Paroles, paroles, paroles...
Le sort du premier maillon de la chaine alimentaire se joue désormais dans les arènes politiques. En 2007 déjà, une nouvelle loi sur la contrefaçon avait fait de la semence produite à la ferme une contrefaçon. A l’époque, le groupe socialiste avait initialement soutenu, avec des élus communistes, écologistes et centristes, un amendement qui excluait de la loi les semences de ferme [4]. Ils avaient retiré leur amendement à la suite de la promesse [5] du ministre de l’époque, Hervé Novelli, de reconnaître le droit des agriculteurs de produire leurs semences et de ne pas le considérer comme une contrefaçon dans une future loi. Or, la loi de 2011 a maintenu le caractère délictueux des semences de ferme... Et ce sont aujourd’hui les socialistes qui le promettent à leur tour...
Une bataille législative s’amorce, alors même que le gouvernement a estimé que le texte devait être voté en « procédure accélérée ». Le projet de loi sur les contrefaçons devrait être discuté à l’Assemblée nationale en février 2014. Face à l’arsenal législatif déployé pour interdire aux paysans d’exercer leur métier, une cyberaction et une campagne pour une loi de reconnaissance positive des droits des agriculteurs et des jardiniers ont été lancées. Après les sénateurs, les députés se contenteront-ils aussi de se comporter en simple chambre d’enregistrement des desiderata des lobbys industriels ? Et de considérer nombre d’agriculteurs comme des voleurs ?
Sophie Chapelle
(@Sophie_Chapelle)
Photo : CC Daniel Jolivet

Notes

[1Ce collectif regroupe 22 associations et syndicat, et promeut le respect absolu du droit des agriculteurs de réutiliser et échanger leurs semences.
[2Les groupes écologiste, CRC (communiste républicain citoyen), Nouveau-Centre, UMP, RDSE (Rassemblement démocratique et social européen).
[3A l’exception du blé tendre pour lequel le décret est déjà appliqué.
[4L’amendement défendu était le suivant : « Ne constitue pas une contrefaçon la reproduction par un agriculteur de semences de ferme pour les besoins de son exploitation agricole, et ce quelle que soit l’origine de ces semences. »
[5Lire la retranscription des débats du 17 octobre 2007.