dimanche 17 février 2013

Alimentation : bientôt des potagers citoyens en libre-service

Source : Carre d'info
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Exemple de jardinière dans la ville de Todmorden en Angleterre - Photo DR

Cultiver son propre jardin potager et laisser sa  production en libre service aux voisins et passants. Le concept, appelé « incroyables comestibles », est en plein boom partout dans le monde et pourrait bien débarquer à Toulouse. Comme en témoigne une réunion d’information ce mardi 12 janvier.

Jardins citoyens et autosuffisance alimentaire

« Nourriture à partager, servez-vous librement c’est gratuit! » Cette petite phrase pourrait bien fleurir un peu partout dans Toulouse dans les prochains mois. Inscrite sur un panneau planté sur une parcelle ou simplement une jardinière, la formule invite le passant à venir se servir. Le concept, intitulé « les incroyables comestibles », est né dans le nord de l’Angleterre à Todmorden, petite bourgade britannique touchée de plein fouet par la crise en 2008.

 « Nous allons expliquer qu’on ne peut pas planter n’importe où »

Comme le relate Le Parisien, le choc économique a fait office d’électro-choc pour quelques habitants. Pourquoi ne pas planter une multitude de jardins dont la production finirait sur les tables des habitants? Suivie par quelques dizaines de personnes au départ, l’initiative a connu un engouement croissant baptisé « pollinisation ». A tel point que la commune approcherait de l’autosuffisance alimentaire!

 Le Grand Rond en potager?

Un succès dans lequel s’est impliqué la collectivité locale et qui attire leurs homologues étrangères en provenance d’Allemagne, du Chili et même du Japon. A Toulouse comme dans d’autres villes en France, l’initiative est en train de naître via des associations comme « Partageons les Jardins » qui organise ce mardi une réunion d’information à 19h. « J’ai reçu de nombreuses sollicitations » témoigne Alice Thouvenin, coordinatrice de l’association. Cette dernière fait déjà la promotion à Toulouse des jardins collectifs qui sortent de terre un peu partout.

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« Cette démarche est différente puisqu’elle nait d’une initiative privée sur son propre terrain ou pourquoi pas dans une jardinière donnant sur la rue », explique Alice Thouvenin. Car si le concept peut paraître séduisant, il sera pour le moment limité à des propriétés privées. « Nous allons expliquer qu’on ne peut pas planter n’importe où. » Pas question par exemple de transformer les jardins du Grand Rond en gigantesque potager. Pour l’instant. Car si « la pollinisation » de Toulouse s’étend, on pourrait imaginer que la ville comme d’autres collectivités en Europe, mettent à disposition des terrains que les habitants n’auraient plus qu’à s’approprier et pourquoi pas (presque) se nourrir eux-mêmes.

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